Ma pratique

Si la bioéthique se concentre habituellement sur les droits et les libertés de l’individu, la pandémie actuelle change la donne en mettant la communauté au centre des décisions. Le défi ? Éviter les tensions éthiques.

Deux chercheurs québécois lancent un appel aux professionnels de la santé pour qu'ils participent à un projet d'autosurveillance de leurs réactions au stress dans le cadre de la pandémie.

Depuis quelques semaines, le Québec expérimente une sorte de projet pilote à très grande échelle qui permet de tirer des leçons importantes pour le déploiement de la technologie à long terme dans le système de santé. En attendant un bilan officiel, plusieurs constats s’imposent déjà.

Le 12 mai dernier, le ministère de la Santé et des Services sociaux a mis à la disposition des professionnels de la santé un nouveau service de télécopie infonuagique. Le Collège des médecins du Québec à donc mis à jour ses recommandations sur les modes de transmission d'ordonnances à privilégier en temps de pandémie.

Alors que l'épidémie de COVID-19 met à rude épreuve les travailleurs et professionnels de la santé, des chercheurs de l’Institut de cardiologie de Montréal (ICM) tenteront de mieux comprendre les facteurs d’épuisement dans ce contexte.

Depuis le début de la pandémie, certains médecins ont adapté leur pratique à la témémédecine ou se trouvent confrontés à des demandes de certificats pour arrêt de travail. Le Collège leur rappelle la conduite à tenir.

Dans une lettre conjointe, les présidents de dix ordres professionnels demandent à François Legault et Danielle McCann de mettre sur pied le plus rapidement possible des services de soutien pour leurs membres.

La santé mentale et physique des médecins a été mise à rude épreuve ces dernières semaines, constate la Dre Marie-Josée Francoeur qui a lancé une initiative pour faire bouger ses collègues et contribuer à leur bien-être.