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Le Programme d’aide aux médecins du Québec reçoit un nombre d’appels sans précédent depuis l’adoption de la Loi 2 qui réforme le mode de rémunération des omnipraticiens et des spécialistes et prévoit des sanctions pour les récalcitrants.

C’est au tour du Collège des médecins de famille du Canada de tirer l’alarme. Il fustige une réforme «autoritaire» qui pourrait dégrader l’accès et la qualité des soins.

Le chef libéral Pablo Rodriguez se dit profondément inquiet de ce qu'il perçoit comme un exode des médecins.

La FMSQ confirme qu'elle déposera une demande de sursis en Cour supérieure, la démarche visant à faire suspendre des pans de la loi 2 qui touchent aux «libertés individuelles».

Il n'y a pas de désengagement collectif des médecins de famille, conclut une nouvelle étude du Centre de recherche du Centre hospitalier universitaire de Sherbrooke. Leur charge de travail a été transformée par une augmentation de la complexité des cas.

La FIQ s'étonne que le ministre de la Santé présente les infirmières praticiennes spécialisées (IPS) comme solutions aux déboires de sa loi spéciale sur la rémunération des médecins puisque Québec a récemment réduit les cibles de postes d’IPS.

S'il est porté au pouvoir en 2026, le Parti québécois (PQ) maintiendra la loi adoptée sous bâillon samedi, mais y apportera quelques modifications.

Le Collège royal des médecins et chirurgiens du Canada se dit «vivement préoccupé» par l’impact de la loi 2 sur la qualité des soins, le bien-être des cliniciens et la formation de la relève. Il exhorte Québec à revoir son approche.