Infos cliniques

Voici quelques nouvelles marquantes dans le domaine du diabète, publiées ces dernières semaines.

Avoir faim à l'occasion pourrait être bénéfique pour les patients atteints de diabète. Une nouvelle étude menée par l'Université de Californie du Sud (UCS) montre que le jeûne intermittent a le potentiel d'inverser à la fois le diabète de type 1 et de type 2 chez la souris.

L’adhésion et l'observance au traitement contre le diabète de type 2 exigent beaucoup de discipline personnelle. Selon une étude récente, après un an, 80% des patients cessent de prendre leurs médicaments ou ne les prennent pas correctement. Les pharmaciens ont donc un rôle majeur à jouer pour aider ces patients. Voici comment.

Les probiotiques ont aussi leurs effets indésirables, comme tout médicament, et les prendre à mauvais escient peut réduire la neuroplasticité. C’est ce qu’indique une recherche de l’University of New South Wales qui portait sur l'impact des probiotiques sur la santé intestinale et la fonction cognitive et dont fait état la revue Molecular Psychiatry.

Alors que le Bureau de surveillance et de vigie du ministère de la Santé et des Services sociaux annonçait en janvier dernier que le pire en matière de grippe était passé, une recrudescence des cas en février a surpris les experts.

Évaluez bien les effets secondaires des statines, notamment les douleurs musculaires, car ils sont les principaux facteurs pouvant prédire l'incapacité à atteindre les niveaux de cholestérol LDL ciblés. C'est ce qu'indique une étude norvégienne dont l’European Journal of Preventive Cardiologie vient de publier les conclusions.

Les patients et les médecins n'ont pas les mêmes priorités concernant le traitement de l’arthrite. Un sondage récent de la Société de l’arthrite a démontré que le soulagement de la douleur vient au premier rang des préoccupations des patients alors que les médecins jugent que la priorité doit être accordée à la réduction de l’inflammation articulaire. Deux aspects que les médecins doivent parvenir à concilier.

Les patients en attendaient beaucoup, la science a tranché: la «thérapie par libération», prônée par le Dr Paolo Zamboni, ne permet pas de traiter la sclérose en plaques.