Pharmacie communautaire

L’Association québécoise des pharmaciens propriétaires (AQPP) a annoncé la réélection de Jean Thiffault à la présidence pour un mandat de deux ans.

Alors que le dossier des frais accessoires mobilise l’attention médiatique du côté des médecins, les choses s’apaisent pour les pharmaciens. Ainsi l'Association des pharmaciens propriétaires du Québec (AQPP) se dit-elle soulagée de l'entente intervenue avec le ministère de la Santé et des Services sociaux.

Une épée de Damoclès plane au-dessus de la tête de l’industrie pharmaceutique en général, et du Groupe Jean Coutu, en particulier. C'est ce qu'a fait savoir Jean Coutu, président du conseil d’administration du Groupe Jean Coutu, lors d’une entrevue exclusive à l'émission J.E.

Avant les fêtes, plusieurs centaines de pharmaciens communautaires associés aux facultés de pharmacie ont fait savoir qu'ils ne voulaient pas accueillir de stagiaires. Plusieurs étudiants n'ont donc pas trouvé de place où effectuer leur stage en janvier. Et le défi reste entier pour les stages à venir plus tard dans la session.

Comme les médecins, les pharmaciens sont furieux de ne pas avoir été entendus par le ministre de la Santé avant la publication finale du règlement sur l’abolition des frais accessoires. Selon l'AQPP, les orientations du ministère de la Santé qui accompagnent le règlement sonnent le glas de plusieurs services offerts jusqu’à présent en pharmacie.

Le Groupe Jean Coutu pourrait réduire son appui financier aux propriétaires de pharmacies en raison des plus gros paiements que doit offrir sa filiale de médicaments génériques aux pharmaciens, ce qui menace d’éroder sa rentabilité.

La juge Michèle Monast a donné raison au Groupe Jean Coutu, estimant que les redevances ne contreviennent pas à l’article 49 du Code de déontologie des pharmaciens du Québec.

À la mi-décembre, le conseil d’arbitrage n’a pas pu poursuivre son audition du différend opposant les membres de l’Association québécoise des pharmaciens propriétaires (AQPP) et le ministre de la Santé et des Services sociaux, Gaétan Barrette, en raison de la grève des juristes du gouvernement du Québec qui représentent le ministre dans cette cause. La poursuite de l’audition du différend est donc remise à une date indéterminée.