Droit et déontologie

Le Conseil de discipline a reconnu le Dr Serge Grégoire coupable de ne pas avoir respecté les engagements qu’il avait pris d’être accompagné d’une infirmière dans certaines circonstances.

Un obstétricien-gynécologue écope d'une radiation de trois mois pour avoir fait subir à sa patiente, qui en subit encore cinq ans plus tard les conséquences néfastes, des opérations invasives sans justification.

Le Dr François Lacombe écope de six semaines de radiation après un accouchement catastrophe ayant entraîné la mort d'une mère et de son bébé.

On reproche notamment au médecin de famille de Mont-Laurier, 63 ans, d’avoir rédigé une expertise psychiatrique sans avoir recouru à une approche conforme aux règles de l’art.

Une patiente remet à son pharmacien une ordonnance pour obtenir du misoprostol, car elle souhaite interrompre sa grossesse. Comme cette utilisation va à l’encontre de ses convictions personnelles, le pharmacien peut-il refuser de servir cette patiente?

Selon ce qu’ont indiqué les deux ordres professionnels à Profession Santé, un médecin peut écrire sur l’ordonnance de ne pas prolonger un médicament pour autant qu’il ait une raison médicale de ne pas autoriser le pharmacien à faire ce geste.

Quelle est la portée juridique réelle des clauses de conscience des médecins et des pharmaciens en ce qui a trait aux soins de fin de vie? Jusqu’où peuvent-elles faire obstacle au droit d’un patient d’obtenir certains soins?

Les médias sociaux font partie du quotidien de plusieurs générations. Toutefois, l’utilisation de ces outils par les médecins est soumise à trois règles: vigilance, prudence et sécurité. C’est le message lancé par la directrice aux affaires régionales à l’Association canadienne de protection médicale, la Dre Lorraine LeGrand Westfall.