Déontologie / droit

À la suite de la publication d’un rapport de coroner concernant un homme s’étant suicidé en ingérant des comprimés d'oxycodone qu’il avait accumulés de sa pharmacie, les ordres ont rappelé les bonnes pratiques lors de la prescription de tels médicaments.

Le professionnel a reconnu les faits en expliquant que le roulement important et l’absentéisme de ses employés complexifient la gestion de son inventaire, comme ce serait le cas pour nombre de ses confrères propriétaires.

Il pensait que deux autres pharmaciens avaient fourni des informations relatives à la présence de latex dans les capsules d'injection pré-remplies de Lapelga, prescrites à une patiente sur le point d'entamer une chimiothérapie.

L’Association québécoise des pharmaciens propriétaires (AQPP) a déposé son mémoire dans le cadre des consultations sur le projet de loi 15 et s’étonne de «l’absence flagrante de ses membres» dans la loi.

Dans la foulée d’une récente série de reportages du Devoir sur les programmes de soutien aux patients, les présidents de l’OPQ et de l’AQPP réclament l’intervention d’autres instances pour mieux baliser ces pratiques grandissantes.

Si la propriétaire d’une pharmacie de l’Ontario, Mojgan Bijanzadeh, avait été plus diligente, elle aurait découvert que les deux médecins nommés sur les ordonnances n’exerçaient plus au Canada et n’avaient jamais prescrit ces médicaments.

Le professionnel a consulté le dossier d’une patiente, qui était aussi la comptable de sa pharmacie, avec qui il était en conflit, et ce, sans aucune justification pharmaceutique.

À la demande d’un proche, le professionnel a consulté le dossier d’un membre de son entourage pour vérifier s’il était toujours en vie.