Gastroentérologie

Une étude récente parue dans Oncoimmunology, a évalué l’impact de H. pylori sur les résultats d’un traitement par inhibiteurs de points de contrôle immunitaire et sur la composition du microbiome d’une cohorte de patients atteints de mélanome avancé.

Certains facteurs peuvent perturber le microbiote, comme l'alimentation, la consommation d’alcool, de la prise d’antibiotiques et des maladies inflammatoires de l’intestin. Ces «dysbiose» sont associées à un large éventail de maladies chroniques.

Les bactéries qui résident dans l'intestin interfèrent parfois avec la guérison des patients qui ont été opérés pour un cancer colorectal, une découverte qui pourrait permettre d'améliorer grandement le pronostic de ces patients.

Une alimentation supplémentée avec une bactérie naturellement présente dans l’intestin pourrait contrecarrer les effets induits par la consommation d’émulsifiants, comme l'inflammation intestinale, selon une étude française.

Une équipe du Centre de recherche du centre hospitalier de l’Université de Montréal (CHUM) a découvert une bactérie probiotique qui a des vertus neuroprotectrices, et pourrait ouvrir la voie à de nouvelles thérapies.

Avec un taux remarquablement faible d’effets indésirables graves, les essais cliniques suggèrent aussi qu’il s’agit d’une option thérapeutique efficace pour traiter le C. difficile et d’autres affections, telles que la colite ulcéreuse.

D’ici la fin de 2023, le laboratoire Miromatrix de Minneapolis prévoit de commencer à tester sur l’homme des foies de remplacement issus du génie biologique et provenant de porcs. Ce processus hautement expérimental sera le premier du genre.

La FDA a déclaré qu'elle a approuvé le traitement sur la base de résultats montrant que 70% des patients ont vu leurs symptômes disparaître après huit semaines, contre 58% des patients recevant un placebo.