Droit et déontologie

L’omnipraticien montréalais a abusé d’un patient vulnérable afin d’assouvir ses pulsions sexuelles, lui donnant même du Viagra pour satisfaire ses désirs et ses fantasmes.

La Loi sur la langue officielle et commune du Québec, le français, a fait couler beaucoup d’encre au moment de son adoption l’an dernier. D’aucuns craignaient que cette réforme de la loi 101 puisse avoir pour effet de restreindre l’accès de la population aux services de santé.

À la suite de la publication d’un rapport de coroner concernant un homme s’étant suicidé en ingérant des comprimés d'oxycodone qu’il avait accumulés de sa pharmacie, les ordres ont rappelé les bonnes pratiques lors de la prescription de tels médicaments.

Je suppose que vous avez perdu votre emploi à cause de moi et non à cause des différentes bouteilles que vous avez pu ingurgiter ou non, a écrit un médecin de famille à un patient, sur la plateforme. L’Ordre n'a pas approuvé.

Le gynécologue de l'Île-du-Prince-Édouard a affirmé qu’il ignorait que les organes reproducteurs de sa patiente avaient été enlevés 42 ans plus tôt, même si ses notes indiquaient le contraire.

Exclure les médecins des paliers décisionnels est illogique et doit être remis en question, soutient la Fédération des médecins omnipraticiens du Québec (FMOQ).

Le Conseil de discipline du Collège des médecins du Québec a radié à vie un ex-médecin de famille qui a agressé sexuellement une patiente dans son bureau en glissant «son pénis sur ses fesses» tout en la tenant de force sur la table d’examen.

La Cour supérieure du Québec juge que Ken Montizambert a diagnostiqué des maladies, déterminé un traitement médical et prescrit des remèdes en laissant croire qu’il était autorisé à le faire.