Santé des médecins

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«À l’aube de mes cinquante ans de pratique, qu’est-ce que je garde de la médecine? Que gardons-nous de la médecine?», se demande le Dr Roger Ladouceur.

Dans des professions aussi engageantes que celles de la santé, il est souvent difficile de faire la part des choses entre la passion saine pour son métier, et un rapport destructeur avec ce dernier.

Le concept du workaholisme a été élaboré par le psychologue Wayne Oates, qui le définit comme un «besoin incontrôlable de travailler constamment». Mais s’il est parfois difficile de distinguer engagement et surinvestissement, passion et dépendance, il est nécessaire de savoir se mettre des limites.

Certains signes peuvent-ils alerter d’une dépendance au travail naissante? Quelles solutions mettre en place pour s’en prémunir ou y remédier? Deux experts livrent leurs conseils.

Parce que leur métier confine à la vocation, les professionnels de la santé sont particulièrement vulnérables au workaholisme. Dans un monde où la performance et l’engagement professionnel sont souvent valorisés, la frontière est cependant difficile à tracer entre passion et dépendance. À travers des témoignages de cliniciens et des conseils d’experts, nous explorons cette réalité en vous invitant à réfléchir à votre rapport au travail.

«J'ai le regret de vous informer que la politique d'un problème par rendez-vous a été modifiée pour passer à la moitié d'un problème par consultation», écrit la Dre Bonnie Larson dans une réflexion humoristique sur sa détresse morale.

L'étude indique que les établissements de santé problématiques n'évaluent pas bien la performance des services, qu'il y a un manque de partage d'informations entre collègues et même souvent un «climat de travail malsain».