Alors que le volume et la complexité des soins de santé augmentent, que les patients vieillissent et sont de plus en plus fragiles et dépendants des médicaments, respecter la devise «D'abord ne pas nuire» devient difficile.
Imaginons que les docteurs Max et Min, confrontés à la politique d’«un problème par consultation», s'adaptent différemment à la prise en charge d'un patient ayant des préoccupations multiples.
«Il ne serait pas avisé d’utiliser la méthode forte en nous imposant de prendre plus de patients sous peine de sanctions par l’adoption de la loi 20. (...) la solution coercitive que vous préconisez est un pari dangereux et contre-productif», écrit une médecin de famille.
«Continue (de travailler)! N'arrête pas!» m'a conseillé mon voisin. C’est drôle qu'il me dise cela, alors que la plupart de mes chums médecins ont déjà pris leur retraite et que mes chums de sport me trouvent plutôt bizarre... Comme si j’étais une anomalie.»
Pas moi. Du moins, pas avant de croiser le chemin d’Ophélie Boisvert. Cette jeune femme dégage une énergie contagieuse et un dynamisme inspirant. Pourtant sa réalité est tout autre. Comme quoi la maladie n’a pas de visage...
Mettons-nous d'accord sur les points les plus subtils concernant les raisons pour lesquelles les patients ressentent de la douleur et sur ce que nous pouvons faire pour y remédier.
«L’acétaminophène était en rupture l’année dernière. En ce moment, c’est l’aspirine… Original, générique, «source unique» ou non, tout est à risque», s'inquiète Christophe Augé.