Opinions

Le patient visite souvent des sites de santé sur Internet avant, pendant et après la consultation médicale. «Loin d’être une menace pour le médecin, c’est peut-être là le prélude à une collaboration accrue avec les malades, un pas de plus vers l’avènement du patient-partenaire», indique la chercheuse Christine Thoër.

Au risque de se faire rabrouer par leurs pairs, des médecins avertissent que la profession va foncer dans le mur si elle n’évolue pas. Alarmés notamment par l’état de la première ligne médicale, ils s’indignent de voir les docteurs déserter les clientèles les plus vulnérables. Et s’inquiètent du décalage croissant entre leur profession et la société québécoise.

« Docteur Hébert, en ma qualité de présidente de la RQMO et sachant, Monsieur le Ministre, que vous êtes un homme sensible aux conditions des patients, je souhaite vous faire part de notre grande déception à la suite de la publication de la mise à jour de la nouvelle liste de médicaments de l'INESSS, le 3 juin 2013.»

La façon de passer du millepertuis à un autre antidépresseur varie selon le médicament et l’auteur qu’on lit. Il faut savoir que les demi-vies varient en fonction des substances présentes dans la plante.

La surmédicalisation immédiate

En mars dernier, dans un éditorial portant sur la place du patient dans les enjeux des ordres professionnels, j’avais écrit que les pharmaciens allaient être fin prêts lorsque les règlements d’application du projet de loi 41 seraient adoptés par le Collège des médecins du Québec et l’Ordre des pharmaciens du Québec (OPQ). Était-ce un élan d’optimisme mal mesuré?

Une patiente a pris quelques doses de millepertuis (4 doses de 300 mg) avant de consulter son médecin pour finalement avoir une ordonnance de citalopram (troubles anxieux). J'ai effectué une recherche afin de déterminer l'intervalle de temps à respecter entre l'utilisation de millepertuis et un ISRS, mais aucune recommandation particulière n'a été trouvée...