Ma pratique

Les médecins spécialistes les mieux rémunérés de la province ont dépassé les deux millions de dollars annuellement, montrent des informations divulguées par la RAMQ en vertu de la Loi sur l'accès aux documents des organismes publics.

« Vingt fois sur le métier remettez votre ouvrage », dit l’adage. Mais que faire quand la recherche de perfection finit par nuire ? Quand vouloir atteindre la perfection devient négatif, il est peut-être temps de prendre du recul.

Égyptien d’origine, montréalais d’adoption, le chirurgien Sherif Emil s’implique depuis sept ans auprès de l’ONG Mercy Ships qui opère des navires-hôpitaux en Afrique. Chaque année, il embarque sur l’un d’eux pour deux à quatre semaines durant lesquelles il renouvelle son serment d’Hippocrate.

Avant de découvrir par hasard Mercy Ships, Sandy Hewitt était pharmacienne communautaire à Prince George, en Colombie-Britannique. Une profession qu’elle ne pensait pas pouvoir exercer dans un cadre humanitaire.

Qu’on exerce dans les petites communautés, en ville, à l’hôpital ou en temps de COVID, il n’est pas simple de trouver l’amour quand on est médecin.

Selon les informations de la RAMQ, la plus grande partie de ce montant, soit 2 265 770$, aurait été payée aux six médecins, dont le champ de pratique n’a pas été précisé. Le reste, soit 406 558$, est allé dans les poches des 14 pharmaciens.

Les documents judiciaires indiquent que même si le Dr Barwin a accepté le règlement, il continue de nier les allégations et toute responsabilité.

Premier Québécois à décrocher le titre de médecin de l’année décerné par le CMFC en 1995, le Dr Réjean Ménard s’apprête à prendre une retraite bien méritée. Il livre son regard sur l’évolution de la pratique ces cinquante dernières années.