Ma pratique

Un médecin de famille pratiquant au privé et chercheur dans une entreprise pharmaceutique a été condamné à six mois de radiation pour une «infraction de nature sexuelle».

Un obstétricien-gynécologue montréalais est prié de retourner à la retraite. L’an dernier, alors que le Syndic du CMQ avait ouvert cinq enquêtes le concernant en raison de manquement à ses devoirs professionnels, il avait accepté de cesser de pratiquer. Or, le 1er mai dernier, le spécialiste a demandé et obtenu une réactivation de son permis.

L’entrée en vigueur le 1er juin dernier des modifications à la facturation des interventions cliniques en cabinet a causé une certaine commotion chez certains médecins. Même si ces changements étaient annoncés depuis plusieurs mois, des cliniciens semblent avoir été surpris par sa mise en application ou n’étaient pas encore prêts à effectuer ce passage.

L'entente temporaire suspend les prélèvements effectués sur les honoraires des pharmaciens jusqu'au 16 septembre prochain.

La maternité serait-elle devenue un critère de non-embauche des médecins au Québec? «Voilà une question qui préoccupe grandement la relève médicale, et plus particulièrement les femmes médecins qui sont sur le point de débuter leur pratique», indique la Dre Annie Trépanier, présidente de la Fédération des médecins résidents du Québec.

En avril dernier, le ministre de la Santé a pris des mesures pour lier la pratique de la médecine de famille en établissement à une exigence de prise en charge de 500 patients. «Une mesure d’atténuation pour ceux que l’on autorise à aller à l’hôpital», précise Gaétan barrette. Pour lui, la base de la médecine de famille est avant tout la prise en charge. Pas question de favoriser «une médecine de niche dans une activité spécifique comme l’urgence ou l’hôpital».

Le tableau de la rémunération des médecins dressé par la RAMQ démontre encore une fois les écarts très importants entre les différentes spécialités médicales au Québec, incluant la médecine familiale.

D’ici quelques mois, l’entrée en vigueur d’un règlement du Collège des médecins du Québec sonnera le glas des dossiers médicaux papier au Québec. Les médecins auront trois ans pour se mettre à jour et migrer vers une solution électronique. Un sursis nécessaire, croit le Dr Yves Robert.