Ma pratique

Ian Culbert, directeur général de l’Association canadienne de santé publique, le Dr Julian Nguyen et le Dr Saleem Razack partagent leurs conseils avec les professionnels de la santé pour les aider à éliminer le racisme dans leur pratique.

Avant de commencer son doctorat en médecine à l’Université de Montréal, l’étudiant d’origine haïtienne Wolf Thyma n’avait jamais vu un médecin noir. «La première fois que j’en ai vu un, j’avais 22 ans, et j’ai présumé que cette femme était réceptionniste», raconte le Montréalais de 25 ans qui en est à sa troisième année de médecine.

Dénonciation, divulgation, signalement, alerte. Les déclinaisons de l’alerte éthique sont nombreuses et le phénomène des «lanceurs d’alerte» attire l’attention dans le domaine de la santé depuis quelques années. Certains auteurs estiment que cette pratique est une fonction importante, voire essentielle, du travail des professionnels de la santé pour protéger les patients. Elle se confronte toutefois à une culture du silence importante au sein des institutions de santé.

Cette fois, les médecins ont jusqu’au 30 novembre pour faire leur demande à la Régie de l’assurance maladie du Québec.

Les unités de soins intensifs devront faire face à une augmentation marquée des hospitalisations dans les prochaines semaines, estime le Dr François Marquis, et ce, tout en devant composer avec un manque criant d’infirmières et de préposés aux bénéficiaires.

Afin de limiter les risques de transmission communautaire de la COVID-19, les résidents ou les stagiaires en santé qui se déplacent d’une région à une autre devront respecter une période d'isolement, notamment s'ils se déplacent d’une région à endémicité élevée à une région à endémicité faible, ou s'ils proviennent d'un milieu où une éclosion a eu lieu.