Ma pratique

Certains médecins qui envisageaient de prendre leur retraite dans quelques années ont décidé de franchir le pas plus tôt, en raison du contexte actuel. Pourtant, selon les experts, devancer sa retraite peut faire presque autant de ravages que la pandémie dans ses finances, et même sur son équilibre psychologique.

La décision du MSSS d’autoriser 18 places additionnelles en médecine spécialisée cette année n’a pas eu les effets escomptés sur le nombre de résidents québécois qui ont décidé d’aller se former ailleurs au Canada.

Au total, 120 nouveaux postes en médecine interne seront créés d’ici 2025, dont 75 en 2021. Même si toutes ces places ne seront pas comblées d’ici un an, pour les établissements qui réclament des internistes, il y a tout de même lieu d’espérer. La situation devrait grandement s’améliorer dans un proche avenir, croit le président de l’Association des spécialistes en médecine interne du Québec.

Les possibilités ne manqueront pas pour les finissants en pédiatrie, gériatrie, psychiatrie, médecine interne, anesthésiologie, dermatologie et radiologie diagnostique, montrent les PEM 2021 en vigueur du 1er décembre 2020 au 30 novembre 2021.

Vendredi, le ministère de la Santé et des Services sociaux a annoncé l'adoption d'un arrêté ministériel autorisant des étudiants en santé et de nombreux autres professionnels de la santé à vacciner contre la COVID-19 et l’influenza.

Loin de se résorber, l’écart de rémunération entre les médecins spécialistes les mieux payés et les moins bien rétribués au Québec s’est encore creusé en 2018-2019. Les chiffres publiés par l’organisme payeur, la RAMQ, montrent en effet que les radiologistes ont gagné 600 000 $ de plus en moyenne que leurs collègues en santé communautaire.