Interprofessions

Ces manifestations sont l'occasion de réclamer encore une fois du répit, alors que les infirmières et les infirmières auxiliaires ont peine à prendre des congés et des vacances, à cause de l'arrêté ministériel dans le contexte de la pandémie.

Des soldats de l'armée canadienne qui travaillent dans un CHSLD de Montréal depuis trois semaines ont vu bien des choses: la saleté, la douleur et les sacs mortuaires, mais aussi la joie et l'apaisement sur les visages des aînés qu'ils sont venus aider. Témoignages.

Alors que depuis le 11 mai, un arrêté ministériel autorise davantage de professionnels de la santé à effectuer des prélèvements pour dépister la COVID-19, il est difficile de savoir comment les établissements de santé montréalais entendent déployer ces nouvelles ressources.

Un système de garde mis en place par le CIUSSS de la Capitale-Nationale depuis près d’un mois aura permis à plusieurs professionnels de la santé d’obtenir de l’aide de pharmaciens d’établissement pour prodiguer des soins palliatifs à domicile.

Au tour de l'Ordre des infirmières et infirmiers du Québec de plaider pour que ses membres aient droit à des vacances, à des périodes de repos, elles qui sont en première ligne depuis le début de la pandémie de coronavirus.

Alors que le Québec traverse une crise sanitaire sans précédent, le Collège des médecins du Québec déplore la lenteur de l'Office des professions du Québec à autoriser la délégation de nouvelles activités à d'autres professionnels afin d'optimiser l'efficience des soins et des services de santé à la population.

«Avant la crise, il y avait une séparation entre ce qui se passait dans le communautaire et dans les établissements. Là, il y a un pont qui se crée. C’est quelque chose d’extrêmement positif», se réjouit Linda Vaillant, directrice générale de l’APES.