- 19/01/2018
«C’est un peu brutal comme titre pour un début d’année. Mais c’est la réflexion que m’a inspirée un article qui suggérait que l’application de commande vocale Siri pourrait remplacer le pharmacien! Comme le sort semble s’acharner sur nous, une collègue me parlait aussi d’un article récent dans lequel on listait la pharmacie en tête des professions vouées à disparaître...»
- 15/12/2017
«On dit souvent qu’on voit la grandeur d’une société à la façon dont elle traite ses membres les plus vulnérables. Faisons-nous ce qu’il faut pour aider les gens dépendants aux substances? Comme professionnels de la santé, nous devons être sensibles à la cause, aussi difficile soit-elle, de ces personnes qui peuvent aussi être nos consœurs et confrères.»
- 21/11/2017
Nous nous sommes souvent présentés comme des partenaires des médecins, mais les IPS sont des professionnelles avec lesquelles nous devons collaborer. Leurs compétences en soins infirmiers, en évaluation des conditions de santé des personnes et leur formation en méthodes diagnostiques présentent des avantages. Cependant, force est de constater que leur formation en pharmacologie, et surtout en pharmacothérapie, est moins étoffée. Nous devons former une équipe forte et gagnante.
- 31/10/2017
«Il est évident que l’implication de l’industrie peut biaiser la formation continue en faveur des nouveautés (ses nouveautés), au détriment des meilleurs choix thérapeutiques. L’introduction d’une innovation suscite généralement un intérêt plus important, parfois passager. Cependant, penser que toute formation commanditée par une entreprise pharmaceutique est nécessairement payée avec de l’argent "sale" et qu’elle est invariablement biaisée me semble exagéré.»
- 25/07/2017
«Je ne suis pas économiste, mais si la loi de l’offre et de la demande ne joue pas, la question du prix pour le produit se pose. Une réduction excessive des prix [des génériques| me semble poser à juste titre la question de l’impact de la stratégie ministérielle sur la pénurie. Si l’industrie perd de l’argent avec un produit, les incitatifs à le rendre accessible seront en baisse avec la nouvelle entente. Pénurie plus sévère en vue, gardons l’œil ouvert.»
- 02/07/2017
Depuis le retrait du marché du rofécoxib, l’évaluation du risque cardiovasculaire des AINS demeure un sujet d’intérêt. Une nouvelle étude épidémiologique du British Médical Journal vient confirmer qu’il existe un risque cardiovasculaire significatif associé à l’utilisation des AINS. Que devons-nous faire comme cliniciens ?
- 30/05/2017
«Dernièrement, j’ai entendu un reportage sur ces nouveaux acteurs dont on entend si peu parler: les pharmaciens en GMF. Dans ma région, il y a maintenant 15 pharmaciens impliqués dans les GMF. Fin 2015, nous avions présenté une illustration du rôle du pharmacien en GMF lors de la Journée de pharmacothérapie et nous avions eu de la difficulté à identifier des pharmaciens en GMF. Que de chemin parcouru en peu de temps!»
- 28/04/2017
- 23/01/2017
«En cette période, où les travailleurs de la santé dénoncent fortement l’attitude du gouvernement du Québec et du ministre de la Santé à leur égard, force est de constater que la santé n’est pas la seule victime et qu’il y a quelque chose de pathologique dans la négociation entre le gouvernement et ses employés ou contractants. Comme si les règles élémentaires de négociation ne s’appliquaient qu’au secteur privé, et que le gouvernement se plaçait lui-même au-dessus des lois lorsqu’il devient la partie patronale.»
- 12/01/2017
- 23/12/2016
«Elle s’annonçait bonne, cette année 2016. Bonne, mais pas facile. La Loi 41 regorgeait de promesses; elle permettait (et permet toujours) une belle reconnaissance de la valeur ajoutée de notre profession. Toutefois, au fur et à mesure que l’année a avancé et que le menu législatif a évolué, le sentiment d’agression et de non-respect a grandi. Et les pharmaciens communautaires n’ont pas été les seuls à le ressentir.»
- 28/10/2016
Les Canadiens sont encore trop souvent victimes d'erreurs médicales évitables, notamment d'erreurs médicamenteuses. Pourtant, plusieurs études ont prouvé que les services de pharmacie clinique pouvaient les réduire très significativement. On se demande ce que le gouvernement attend pour prendre ce problème en charge.