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Le Conseil de discipline du Collège des médecins du Québec a radié provisoirement la médecin de famille de Jonathan-Yan Perreault, un pharmacien qui doit répondre à 60 chefs d'infraction. La Dre Danielle Serra est en effet soupçonnée d'avoir constitué pour lui un faux dossier médical.

Bon an mal an, la région de Québec perd par attrition 26 à 27 médecins d’expérience. Des cliniques médicales ne savent plus à quel saint se vouer pour recruter des candidats ou remplacer les départs causés par la maladie, les décès ou la retraite.

Selon un document du registre foncier obtenu par le Journal de Montréal, Jonathan-Yan Perreault s’est entendu début février avec 12 de ses associés pour leur vendre ses parts. Il reste toutefois propriétaire d’au moins 24 pharmacies et, comme l'a confié l'un de ses associés à ProfessionSanté.ca, les «discussions ne vont pas vite».

Changements aux six mois, planification déficiente du ministère de la Santé, opacité du système de la santé après les modifications apportées par la Loi 20, les médecins résidents qui achèvent leur formation en juin prochain ne savent plus très bien à quoi s’en tenir. Plusieurs d’entre d’eux ignorent encore de quoi leur avenir sera fait.

Les pharmaciens québécois ne sont pas autorisés à administrer les vaccins, contrairement à leurs collègues des autres provinces canadiennes. Certains d’entre eux estiment qu’il est temps de les y autoriser, même si cela semble être une priorité ni pour leur ordre professionnel, ni pour la santé publique.

«Bien qu’il soit légitime pour l’État de se donner de meilleurs moyens de surveiller les entrées d’argent des professionnels de la santé, il n’en demeure pas moins que le problème de fond persiste : dans bien des cas, les mécanismes de rémunération ne sont plus adaptés.»

À la suite d'une plainte émise par le Parti québécois, le commissaire à l'éthique doit enquêter pour déterminer si le ministre de la Santé, Gaétan Barrette, s'est placé en situation de conflit d'intérêts. Le député péquiste Pascal Bérubé estime en effet qu'en raison de sa profession, le ministre a un intérêt personnel dans le débat qu'il dirige sur le projet de loi 118.