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Avec quelques jours de retard sur l’entrée en vigueur du Règlement sur l’abolition des frais accessoires, le ministère de la Santé et des Services sociaux (MSSS) a rendu publique sur son site une liste des répondants des différents établissements avec leurs coordonnées.

Grâce à un partenariat public-privé, des ophtalmologistes de l’Institut de l’œil des Laurentides, à Boisbriand, ont touché le pactole. Une entente de plus de 34 M$ avec le gouvernement du Québec a permis à cette clinique de réaliser près de 60 000 chirurgies entre 2010 à 2014. Le hic, c’est que ces médecins ont facturé aux patients des millions de dollars en frais accessoires, parfois pour des actes inutiles. C'est ce que rapporte Radio-Canada dans son émission Enquête.

L’Association québécoise des pharmaciens propriétaires répond à plusieurs questions émises par des pharmaciens au sujet de la facturation de certains frais accessoires en pharmacie.

Deux chercheurs à l’Université de Montréal et au CRCHUM se sont penchés sur les modes de rémunération dans différents pays et provinces canadiennes. De leur étude, Rémunération médicale et gouvernance clinique performante: une analyse comparative, il ressort qu’il n’y a «pas une solution optimale», à savoir un mode de rémunération qui garantisse la maîtrise de la dépense médicale tout en assurant une amélioration significative de la qualité des soins.

Les médecins qui continueraient d’imposer des frais accessoires non permis depuis le 26 janvier s’exposent à des amendes extrêmement salées de la part de la RAMQ en vertu de la Loi 92. En outre, ils contreviendraient aux deux nouveaux articles du Code de déontologie des médecins entrés en vigueur le jour même où ces frais ont été abolis.

La Régie de l’assurance maladie du Québec a publié deux infolettres à l’intention des pharmaciens propriétaires concernant l’abolition des frais facturés aux patients ayant reçu des soins assurés. Elle fournit des exemples de services réalisés en pharmacie qui peuvent ou non être facturés aux patients et fournit des détails concernant le remboursement des bandelettes pour mesurer le RIN en pharmacie.

Le ministre de la Santé continue de mener à fond de train sa réforme du réseau québécois de la santé. Sitôt le projet de loi 92 adopté le 6 décembre dernier, Gaétan Barrette n’a pas tardé à déposer, trois jours plus tard à l’Assemblée nationale, les projets de loi 130 et 123. Quels impacts auront-ils sur la pratique des pharmaciens?

Des fournisseurs de services offriraient des avantages financiers ou d’autres types d’avantages à des cliniques ou à des professionnels de la santé afin de favoriser l’utilisation de leurs produits ou de leurs services, a dévoilé la directrice générale de l’Association des cliniques médicales du Québec, Isabelle Girard, lors de la commission parlementaire consacrée au projet de loi 118.