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Jana Bryan Havrankova

Author Profile

Diplômée de la Faculté de médecine de l’Université de Montréal en 1972, Jana Havrankova a suivi une formation en médecine interne et en endocrinologie à Montréal et à Sherbrooke, puis en diabétologie aux National Institutes of Health aux États-Unis. Endocrinologue à l’hôpital Saint-Luc du CHUM de 1979 à 2005, elle exerce actuellement en cabinet à Saint-Lambert et étudie en journalisme à l’Université de Montréal. Depuis 2001, elle a publié plus de 100 textes dans La Presse et Le Devoir.

ARTICLES BY THIS AUTHOR

  • 11/04/2017

    Innocuité des médicaments: en faisons-nous assez?

    «La fille de Brest.» Non seulement tous les médecins devraient voir ce film, mais tous ceux qui gravitent autour de la prescription des médicaments aussi. Le Mediator est mort. Mais tous les ans, apparaissent de nouvelles classes de médicaments, de nouvelles molécules et de nouvelles données sur les médicaments déjà commercialisés. Nous les professionnels de la santé, en faisons-nous assez pour qu'une affaire comme celle du Mediator ne se répète pas?
  • 17/03/2017

    Le patient face au DSQ

  • 27/02/2017

    Pour un juste partage des tâches

    «Depuis de nombreuses années, je plaide pour une meilleure répartition des tâches entre les différents professionnels de la santé. Par exemple, que les médecins ne devraient pas s’occuper des personnes en santé, du dépistage routinier, des vaccins ou de la prévention. Par contre, j’aimerais qu'ils conservent la pratique du diagnostic et du traitement. Ce partage des rôles est-il respecté? Certaines expériences vécues dernièrement me font douter.»
  • 07/02/2017

    Voulez-vous être rémunéré selon les résultats?

    «Que pourrait-on faire pour mettre les médecins au pas et réduire leurs revenus? Tiens, pourquoi ne pas les rémunérer selon leurs résultats? [...] De prime abord, cette approche aurait du sens: qui peut être en désaccord avec l’amélioration des résultats? Mais regardée de plus près, cette idée est extraordinairement naïve...»
  • 13/01/2017

    Le juste prix des services

    Madame M. devrait avoir une échographie du cou pour le suivi de son cancer de la thyroïde opéré il y a trois ans. Habituellement, elle va en clinique de radiologie privée et sa compagnie d’assurance rembourse 80 % des frais. Cette fois-ci, elle appelle pour prendre rendez-vous, mais elle ne peut pas avoir son échographie. D’une part, la liste d’attente pour la faire gratuitement n’est pas disponible. D’autre part, payer pour l'échographie serait illégal, puisque c'est désormais couvert par la RAMQ. Bienvenue dans un roman de Kafka!
  • 21/12/2016

    Très cher Père Noël, aidez donc notre système de santé!

    «Si je vous appelle "très cher", c’est que vous m’avez coûté très cher toutes ces années où il convenait que mes fils croient en vous. Vous n’avez pas apporté le moindre cadeau; j’ai dû tout acheter moi-même! Comme vous m’en devez beaucoup, je vais vous en demander beaucoup, tout en me limitant au monde des soins...»
  • 24/11/2016

    Sommes-nous en colère ou en burn-out?

    «Le gouvernement du Québec, le ministre de la Santé en premier lieu, sous-estime la colère qui gronde dans le milieu des soins. Au lieu de valoriser les professionnels de la santé, il s’affaire à ce que le système se délite. S’il existait une prescription pour mettre le moral des soignants à terre, celle-ci ne pourrait pas être mieux suivie.»
  • 25/10/2016

    Mourir de ses croyances

    «Un médecin qui ignorerait un refus de soins (même si ce dernier aurait des conséquences manifestement délétères pour le malade) dans une situation remédiable serait-il vraiment fautif? Selon la déontologie et le Code civil, oui. Moralement, non, à mon avis.»
  • 27/09/2016

    Tous manipulés?

    J’ai ressenti ce sentiment de manipulation lors d’une récente présentation des résultats de l’étude LEADER.Ma question au conférencier: «Est-il possible que les résultats favorables obtenus avec Victoza s’expliquent en fait par de mauvais résultats obtenus dans le groupe placebo qui recevait le traitement standard?»
  • 19/09/2016

    Le salariat pour les médecins? Discutons-en!

    «Plusieurs observateurs estiment que la rémunération des médecins est excessive. Certains proposent que le médecin, rémunéré presque exclusivement par l'État, soit salarié comme les autres employés de l'État. Il y a beaucoup de bons arguments pour le salariat des médecins, et pas seulement pour les finances publiques, mais aussi pour les médecins eux-mêmes.»