2006-2010: Les fruits et légumes, la plus grande part des achats alimentaires au Québec

Les fruits et les légumes sont peut-être plus populaires auprès des Québécois que certains ne le pensent. En effet, ils venaient au premier rang des achats alimentaires de 2006 à 2010, selon une étude réalisée par l’Institut national de santé publique du Québec (INSPQ). Durant cette période, ce groupe représentait 19% de tous les aliments achetés par les consommateurs.Les données de l’INSPQ ont été obtenues par la lecture optique des ventes dans les grands marchés d’alimentation ou supermarchés, les pharmacies ayant un chiffre d’affaires annuel supérieur à 1 million de dollar et les magasins à grande surface, dont Walmart.Selon l’INSPQ, les achats en dollars de fruits et de légumes effectués entre 2006 et 2010 ont connu une hausse significative. Les légumes ont représenté 49 % des achats de cette catégorie, les fruits, 37 %, et les jus de fruits, 13 %.Cette médaille a toutefois son revers: les boissons sucrées et les grignotines demeurent très prisées. Elles formaient pas moins de 10% de tous les achats de nourriture des consommateurs.ViandesLes viandes et leurs substituts (17 %) venaient au deuxième rang des aliments achetés au Québec.La part du bœuf parmi les achats de viandes ou leurs substituts était de 31%, et celle des charcuteries de 22 %. La volaille (18 %) venait seulement en troisième position et le porc, en quatrième (11 %).De 2006 à 2010, les volumes d’achats des viandes ont aussi augmenté et il en est de même pour les œufs, le tofu et les légumineuses.Les données ACNielsen ne comprennent toutefois pas les achats de poissons et fruits de mer frais, une lacune difficile à comprendre en raison de l’importance des poissons dans une bonne alimentation.Produits laitiersLes produits laitiers et leurs substituts (15 %) venaient au quatrième rang des aliments les plus vendus dans la province.Le lait de base a représenté 18 % des achats de produits laitiers et les laits spécialisés, tels que les laits oméga-3, 12%.Tous les produits laitiers ont connu une hausse en termes d’achats en valeur ou en volume entre 2006 et 2010, sauf les fromages et les laits spécialisés, souligne l’étude. Les fromages ont tout de même représenté près de la moitié (43 %) des dollars déboursés par les Québécois pour l’achat de produits laitiers.Le volume du lait de base (46 %) est resté stable au cours de la période. Cependant, on note une hausse des volumes d’achats des boissons de soja de 33 %. Produits céréaliersLes produits céréaliers (13 %) suivent dans la colonne d’achats des aliments. Malgré l’importance des campagnes de sensibilisation sur les vertus des pains de blé et de grains entiers, le pain blanc représentait 27% des achats de produits de boulangerie, contre 17% pour la première catégorie.L’étude de l’INSPQ relève que les goûts des Québécois en matière de boulangerie se sont diversifiés. Les pains plats (pains pita, Naan, tortillas, etc), ainsi que les barres granola ou les muffins en barre semblent contribuer de plus en plus aux achats de boulangerie fraîche. En outre, on a noté une hausse de 54 % quant à la part des pains plats dans les volumes d’achats des produits de boulangerie.Page 1/2Matières grassesBien que les matières grasses ne représentent qu’une petite partie (2 %) des achats alimentaires en termes de valeur, elles demeurent importantes dans l’alimentation des Québécois.Les achats en dollars des matières grasses ont significativement augmenté entre 2006 et 2010. En termes de volumes d’achats, la margarine apparaît plus populaire que le beurre (38% contre 31%).Bonne note, les volumes d’achats de l’huile d’olive, qui possède des propriétés nutritionnelles intéressantes, ont connu une hausse moyenne de 42 %. Grignotines et boissons sucréesLes boissons sucrées ont représenté en moyenne 4 % des achats alimentaires en valeur, entre 2006 et 2010, et les grignotines, 5%.Ces chiffres sont sans doute inférieurs à la réalité car les données ACNielsen ne tiennent pas compte des achats de ces produits effectués dans des dépanneurs ou dans de petites épiceries de quartier, où les boissons gazeuses et grignotines se vendent beaucoup.Les boissons gazeuses ont représenté en moyenne 72 % des volumes d’achats de boissons sucrées, comparativement à 28 % pour les autres boissons aux fruits, thés glacés, etc.Les volumes d’achats des grignotines salées ont connu une hausse durant la période étudiée, alors que ceux des grignotines sucrées ont significativement diminué.Les dépenses liées à l’alimentation sont classées au troisième rang au Québec, après le logement et le transport. D'après les données de Statistique Canada, les Québécois ont alloué en moyenne 12 % de leurs dépenses totales à l’alimentation en 2011, soit 7 483 $.Page 2/2

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