Se protéger du soleil engendre-t-il des répercussions sur la santé osseuse?

Certaines données probantes indiquent l'absence de relation de cause à effet entre la protection solaire et la carence en vitamine D, mais il existe très peu de données pour savoir si la protection solaire multimodale est associée à une réduction de la densité minérale osseuse (DMO) et/ou à une augmentation de la prévalence des fractures osseuses ostéoporotiques. Ce manque de données peut être inquiétant pour les patients et les amener à restreindre leurs comportements de protection solaire. Une nouvelle étude américaine a examiné l'association de différents comportements de protection solaire (rester à l'ombre, porter des manches longues, utiliser un écran solaire) avec les Z scores de DMO et la prévalence des fractures ostéoporotiques (hanche, poignet, colonne vertébrale). L'étude transversale basée sur la population a inclus les données de 3 418 adultes américains (âge moyen de 39,5 ans) qui ont participé à l'enquête nationale sur la santé et la nutrition 2017-2018 (NHANES). Parmi ces patients, la prévalence du séjour fréquent à l'ombre, du port de manches longues et de l'utilisation d'un écran solaire était respectivement de 31,6%, 11,8% et 26,1%. Les résultats ont montré que l'adoption de ces comportements individuels pour se protéger du soleil n’était pas associée à une réduction des Z scores de DMO spécifiques au site et totaux dans les modèles multivariés qui tenaient compte des facteurs de confusion potentiels. Les Z scores totaux de la DMO associés à des séjours fréquents à l'ombre, au port de manches longues et à l'utilisation de crème solaire étaient respectivement de -0,23 (p=0,18), -0,08 (p=0,72) et -0,10 (p=0,15). Le fait de rester modérément ou fréquemment à l'ombre était également associé à une prévalence réduite des fractures vertébrales dans le modèle multivarié (odds ratio, 0,19 ; p=0,02). L'étude transversale basée sur la population a inclus les données de 3 418 adultes américains (âge moyen de 39,5 ans) qui ont participé à l'enquête nationale sur la santé et la nutrition 2017-2018 (NHANES). Parmi ces patients, la prévalence du séjour fréquent à l'ombre, du port de manches longues et de l'utilisation d'un écran solaire était respectivement de 31,6%, 11,8% et 26,1%. Les résultats ont montré que l'adoption de ces comportements individuels pour se protéger du soleil n’était pas associée à une réduction des Z scores de DMO spécifiques au site et totaux dans les modèles multivariés qui tenaient compte des facteurs de confusion potentiels. Les Z scores totaux de la DMO associés à des séjours fréquents à l'ombre, au port de manches longues et à l'utilisation de crème solaire étaient respectivement de -0,23 (p=0,18), -0,08 (p=0,72) et -0,10 (p=0,15). Le fait de rester modérément ou fréquemment à l'ombre était également associé à une prévalence réduite des fractures vertébrales dans le modèle multivarié (odds ratio, 0,19 ; p=0,02).

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