Relation médecin / patient

«On aura beau répéter les beaux principes, nous ne changerons pas la nature humaine, qui est économique pour beaucoup de médecins : un maximum de rendement pour un minimum d’efforts», affirme le Dr P. Clifford Blais, médecin de famille à Lasalle.

L’Université de Montréal vient de créer une chaire de recherche sur le virage «patients partenaires de soins» avec un Bureau de l’expertise patient. L’initiative s’inscrit dans une réflexion internationale menée sur les dérives d’une médecine trop exclusivement centrée sur la maladie. Entrevue avec le Dr Michel Botbol1, membre du Bureau du Réseau interna­tional pour une médecine centrée sur la personne.

«Des soins centrés sur le patient». Que signifie véritablement cette expression? Voici un élément de réponse, selon le Dr Arthur T. Porter, directeur général et chef de la direction du Centre universitaire de santé McGill.

«Il est important que les médecins témoignent pour leurs patients (et leurs amis, comme dans ce cas précis), quand ils le peuvent, des ratés du système!»

Pourquoi est-il plus simple de se servir d'un spéculum que de serrer la main d'un patient?

Si tous vos patients deviennent difficiles, vous êtes probablement à l’origine du problème…, même si certains d’entre eux ont l’art et la manière de ne pas se laisser soigner, convenons-en!

Un jour, on m’a demandé de voir un de ces clochards, vieux monsieur déjà septuagénaire. Il habitait pour le moment dans un de ces modestes refuges où, moyennant un minimum de calme et de collaboration, il était possible de vivre des mois, voire des années.