Pharmacie communautaire

«Quand nous avons lancé le programme de surveillance, nous ne nous attendions pas à ce que 100% des pharmaciens atteignent les Standards de pratique en cinq ans [printemps 2016] », fait remarquer Manon Lambert, directrice générale de l'OPQ.

Le Groupe Jean Coutu estime qu'il est encore trop tôt pour dire si l'entreprise offrira un coup de pouce à ses pharmaciens afin d'absorber certains effets découlant du projet de loi 28 qui sabrera dans la rémunération de ces derniers.

Après une diminution de leurs honoraires imposée par le projet de loi 28, une autre pilule difficile à avaler attend peut-être les pharmacies communautaires si les recommandations du Commissaire à la santé visant à réduire les écarts entre le régime public d’assurance médicaments et les régimes collectifs privés sont adoptées.

Un fabricant de médicaments a transmis à des pharmacies communautaires des ordonnances collectives pour transférer un médicament X vers un médicament Y chez une population visée et pour amorcer un médicament sur ordonnance pour traiter une condition mineure. L'OPQ fait le point.

Le projet de loi 28 a été adopté sous bâillon le 20 avril. Des amendements permettraient que, sous certaines conditions, des honoraires pour des services pharmaceutiques puissent être facturés à des patients couverts par un contrat d’assurance collective.

Le pharmacien Bertrand Bolduc continuera de présider l'OPQ pour les quatre prochaines années. Cinq administrateurs ont été élus par acclamation. Six postes d'administrateurs restent à pourvoir.

L’OPQ ne pense pas être en mesure de respecter son objectif de rejoindre d'ici 2016 tous les pharmaciens exerçant auprès du public grâce à l’un de ses mécanismes d’inspection.

Grâce à sa majorité, le gouvernement de Philippe Couillard a adopté le principe du projet de loi 28. Chaque article du projet de loi, incluant les dispositions relatives aux pharmaciens, sera analysé en commission parlementaire.