Opinions

Pourquoi autant de complexités et d’incohérences au Québec concernant la pratique médicale liée aux grossesses du 1er trimestre, alors qu’ailleurs, au Canada, le Mifegymiso^MD ne fait l’objet d’aucune exigence particulière? se demande une médecin conseillère en santé publique.

«En fait, ces patientes préfèrent une intervention de courte durée et non une intervention chirurgicale comme telle […] La question à se poser est plutôt: est-ce possible d’avoir un avortement médicamenteux qui se déroule rapidement et dans un contexte où elles peuvent compter sur un professionnel de la santé qui connaît cette approche?»

«Rien n’a bougé dans cette loi en un demi-siècle, hormis l’amélioration cosmétique de 1984. Pourtant, à peu près 10 000 pages de lois fiscales et autant du Code criminel ont été réécrites depuis ce temps-là, afin de les adapter à notre monde qui change...»

«En raison des connaissances que j’ai acquises en développant de nouvelles techniques d’imagerie pulmonaire, et compte tenu de l’impact de l’inhalation du tabac et des gaz sur la santé pulmonaire, je suis préoccupée par le fait que les gouvernements et autres instances réglementaires aient choisi de se distancier des risques posés par la cigarette électronique.»

«Sans aucune hésitation, dit-elle, la juge Baudouin déclare invalides les dispositions exigeant que les personnes soient en fin de vie pour avoir droit à l’aide médicale à mourir (AMM). Cette assurance me surprend, tout comme l’idée selon laquelle il serait cruel de porter le jugement en appel.»

«Dans le contexte actuel d’explosion de possibilités diagnostiques et thérapeutiques, le concept de médecine à valeur ajoutée me tient particulièrement à cœur. Parmi les interventions que nous faisons, lesquelles améliorent réellement la santé ou le bien-être de nos patients?»

«C’est sur la lune que les pharmaciens exercent la pharmacie aujourd’hui. On y rêvait encore il y a à peine quelques années. Avec la loi 41, on ajuste des ordonnances, on substitue et prescrit des médicaments, on prolonge des ordonnances médicales et, bientôt, celles des autres professionnels. Lors de la mise en application du projet de loi 31, on évaluera des patients [...] et, finalement, on vaccinera.»