Alors que Québec veut «refonder» le réseau de la santé et le rendre plus humain, la Dre Claude Johnson voit l’opportunité de changer les valeurs qui y sont priorisées. Comment? En adoptant la culture juste.
Après deux années à lutter contre un cancer du sein, l'omnipraticienne Mélanie Béliveau a repris sa pratique. Elle voit désormais son rôle et sa profession différemment.
Pourquoi met-on un terme à sa vie lorsqu’on a toujours été heureux? Comment fait-on pour quitter ceux qu’on aime? Quand décide-t-on de mourir? Le pédiatre Jean-François Chicoine s’est souvent posé ces questions existentielles au moment où son père, malade et endeuillé, voulait en finir avec la vie il y a six ans.
Considérant le grand nombre de patients laissés pour compte ou sans accès à un ordinateur, le Dr Jean Robert déplore la voie empruntée par le système de santé vers la télémédecine, qui renforce la déshumanisation du réseau.
Des erreurs, le Dr Sherif Emil en a commis au cours de sa carrière, ni plus ni moins que ses collègues chirurgiens. Mais à la différence de la plupart d’entre eux, il en a parle facilement et ouvertement.
Par honte, par crainte de nuire à leur carrière ou par vanité, les soignants ne parlent pas aisément des erreurs professionnelles qu’ils commettent. Un silence qui peut laisser des séquelles psychologiques et empêche de capitaliser sur ses fautes pour éviter qu’elles ne se reproduisent.