Gastroenterology

Au sommaire de cette édition : Ajustement de l’insuline, une affaire d’équipe | Jus de fruits et médicaments: toujours compatibles? | Les probiotiques: aspects pratiques en pharmacie | Les biosimilaires | Hypertension: l’impact de la contribution du pharmacien

Il y a actuellement plus de finissants en chirurgie générale que de postes disponibles à travers la province. Certains diplômés seraient chômeurs s’ils n’allaient pas entreprendre une surspécialité à l’étranger en attendant que la situation s’améliore au Québec. Ceux qui restent doivent se satisfaire de places de remplacement en attendant que les départs à la retraite permettent des ouvertures.

Compte tenu de l’état actuel des connaissances, l’Institut national d’excellence en santé et en services sociaux (INESSS) estime qu’il est prématuré d’offrir à tous les patients hospitalisés et sous antibiothérapie des probiotiques, en prévention des diarrhées associées à la bactérie Clostridium difficile (DACD).

Une équipe multidisciplinaire canadienne a mis au point des lignes directrices et un algorithme d’aide à la décision afin d’orienter les professionnels de la santé vers une meilleure utilisation des inhibiteurs de la pompe à protons. Le principal objectif de ces outils est de déterminer quand il est préférable de diminuer, d’arrêter ou d’utiliser au besoin ces médicaments.

À découvrir dans le numéro de juin de Profession Santé: l’art et la manière de négocier les ententes professionnelles avec le ministère de la Santé; mieux gérer le stress; quand diminuer ou arrêter les IPP?; la contraception à progestatif seul, etc.

Les portes d'entrée des facultés de médecine seront plus difficiles à franchir dans les années à venir. En effet, pour éviter un surplus d’effectifs et un chômage médical, Québec va commencer à réduire les admissions dès septembre prochain.

En raison d’appels reçus à son Centre de support aux pharmaciens, la Régie de l’assurance maladie du Québec (RAMQ) désire apporter des précisions concernant les renouvellements d’ordonnance avec un code justificatif pour obtenir un inhibiteur de la pompe à protons pour une période prolongée; ceux-ci sont refusés «si aucune nouvelle ordonnance n’a été transmise préalablement avec ce code».

Ce dépistage, réclamé depuis de nombreuses années par les organismes de recherche sur la fibrose kystique, sera simplement ajouté au programme québécois de dépistage néonatal sanguin (PQDNS) à compter du printemps 2018.