L'Université Laval accueille la première chaire au monde dédiée à l’étude du microbiote intestinal

L’Université Laval abritera la Chaire d’excellence en recherche du Canada sur l’axe microbiome-endocannabinoïdome dans la santé métabolique.Le professeur italien Vincenzo Di Marzo, sommité en pharmacologie des endocannabinoïdes, dirigera cette première chaire au monde dédiée à l’étude du microbiote intestinal, notamment à ses altérations, à son influence sur l’inflammation liée à l’obésité et à son lien avec l’apparition du diabète de type 2 et des maladies cardiométaboliques.Vincenzo Di Marzo dirige l’Institut de chimie biomoléculaire du Conseil national de recherche, à Pozzuoli, en Italie. Il coordonne aussi le Groupe de recherche endocannabinoïde, dans la région de Naples. Il arrivera à l’été 2017 à l’Université Laval, où il sera professeur titulaire à la Faculté de médecine et à la Faculté des sciences de l’agriculture et de l’alimentation.Il dirigera également une nouvelle entité, l’Unité mixte internationale de recherche chimique et biomoléculaire du microbiome et ses impacts sur la santé métabolique et la nutrition. L’Unité mixte est le fruit d’une collaboration entre le Conseil national de recherche d’Italie et l’Université Laval.Les chercheurs intégreront l’étude du microbiome – dorénavant reconnu comme le deuxième cerveau humain – aux approches conventionnelles, en vue d’élucider les mécanismes modulant la santé métabolique en réponse à l’alimentation. La chaire doit contribuer à générer de nouvelles approches thérapeutiques et stratégies nutritionnelles et médicales, pour prévenir les complications métaboliques de l’obésité. Vincenzo Di Marzo étudiera, entre autres, le fonctionnement du système complet de la flore intestinale.Au Canada, 3,5 millions de personnes souffrent de diabète de type 2. L’obésité et le surplus de poids affectent près de deux milliards de personnes dans le monde. Ils sont liés à l’urbanisation et à la mécanisation, qui poussent à la suralimentation et à la sédentarité. Ils contribuent à la prévalence accrue des maladies cardiovasculaires, du diabète, de l’hypertension artérielle, des accidents vasculaires cérébraux, des embolies pulmonaires, de l’ostéoarthrite et de certains cancers.La nouvelle chaire (la quatrième pour l’Université Laval) a exigé un investissement de plus de 21 millions $ : 10 millions proviennent du Programme des chaires d’excellence en recherche du Canada du gouvernement fédéral; 9,8 millions, de l’Université Laval; et le reste est fourni conjointement par l’Institut de cardiologie et de pneumologie de Québec et sa fondation.Source: Université Laval

L'Université Laval accueille la première chaire au monde dédiée à l’étude du microbiote intestinal

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