Gestion / finances

En dépit des belles intentions de la Fédération des médecins spécialistes du Québec (FMSQ) de réduire les écarts de rémunérations, le grand fossé entre les spécialités les mieux et les moins rémunérées persiste.

Les médecins québécois auront une belle surprise quand ils prendront connaissance de leur avis de cotisation à l’Association canadienne de protection médicale pour l’année 2022.

De 2019 à 2020, la masse salariale de la majorité des spécialités a diminué et ce, malgré une augmentation des effectifs, montrent des chiffres produits par la Régie de l’assurance maladie du Québec (RAMQ).

Les chiffres récents divulgués par la RAMQ montrent clairement que certains omnipraticiens gagnent trois, quatre et même cinq fois plus annuellement que certains de leurs collègues.

Les médecins spécialistes les mieux rémunérés de la province ont dépassé les deux millions de dollars annuellement, montrent des informations divulguées par la RAMQ en vertu de la Loi sur l'accès aux documents des organismes publics.

« Vingt fois sur le métier remettez votre ouvrage », dit l’adage. Mais que faire quand la recherche de perfection finit par nuire ? Quand vouloir atteindre la perfection devient négatif, il est peut-être temps de prendre du recul.

Selon les informations de la RAMQ, la plus grande partie de ce montant, soit 2 265 770$, aurait été payée aux six médecins, dont le champ de pratique n’a pas été précisé. Le reste, soit 406 558$, est allé dans les poches des 14 pharmaciens.

La chute rapide des marchés boursiers signifie que votre portefeuille d'investissement est probablement nettement inférieur à ce qu'il était au début de février cette année. En supposant que vous ayez un portefeuille diversifié avec une combinaison de titres à revenu fixe et d'actions, ce ne serait pas le moment d'appuyer sur le bouton panique et de vendre maintenant!