Éditoriaux

En Amérique du Nord, on évalue qu’un patient sur cinq est un chercheur d’information médicale sur Internet. Plus souvent des femmes, plus nombreux dans la tranche des 30-65 ans, ces internautes ont un nom : les health seekers.

Noël ravive le sens du partage, mais la morosité économique affecte-t-elle les fondations d’hôpitaux?

Nom féminin : maladresse, manque de finesse ou de vivacité, pesant, difficile à supporter. En langage commun, une personne ennuyante et dérangeante. Je prendrai ce mot dans quelques-uns de ses sens, en quatre temps.

Voyons ! Un médecin n’a pas étudié pendant 6 à 10 ans pour s’occuper de l’alimentation ou de la sédentarité de ses patients ! Pourtant, les preuves sont là.

L’importance du climat psychologique sur la productivité relève d’un cours de gestion 101. Mais que l’Uni­versité de Montréal étudie le milieu de vie, en pleine mutation, où évoluent les médecins mérite d’être souligné.

Pertinent, convivial et inter­actif, le portail ProfessionSanteQuebec.ca remplace désormais le site lactualitemedicale.com et rend aujourd’hui possible ce que tous appellent de leurs vœux depuis des années: l’interdisciplinarité et la complémentarité des professionnels de la santé au service des patients.

Voilà, je suis prête. J’ai lu le guide Autosoins, j’ai mis en place les mesures préventives recommandées à la maison et à la pharmacie, je suis une des vaccinées privilégiées, mes enfants sont « purellisés » de haut en bas, je regarde les reportages à la télé, les données épidémiologiques quotidiennement mises à jour, tout est en place.

En matière de prise en charge de leur propre santé, on peut affirmer qu’une révolution s’opère sous nos yeux chez les médecins.