En Amérique du Nord, on évalue qu’un patient sur cinq est un chercheur d’information médicale sur Internet. Plus souvent des femmes, plus nombreux dans la tranche des 30-65 ans, ces internautes ont un nom : les health seekers.
Nom féminin : maladresse, manque de finesse ou de vivacité, pesant, difficile à supporter. En langage commun, une personne ennuyante et dérangeante. Je prendrai ce mot dans quelques-uns de ses sens, en quatre temps.
Voyons ! Un médecin n’a pas étudié pendant 6 à 10 ans pour s’occuper de l’alimentation ou de la sédentarité de ses patients ! Pourtant, les preuves sont là.
L’importance du climat psychologique sur la productivité relève d’un cours de gestion 101. Mais que l’Université de Montréal étudie le milieu de vie, en pleine mutation, où évoluent les médecins mérite d’être souligné.