Patient Compliance

Un sondage de l'AMQ révèle que la population considère les médecins comme n'étant pas très enclins à travailler en interdisciplinarité. Le Dr Laurent Marcoux, président sortant de l’AMQ, se demande si les difficultés à implanter l’interdisciplinarité ne sont pas tout simplement dues un problème de rémunération.

«Si une pharmacie n’est pas rentable, elle n’est pas viable et, en ce moment, l’Association québécoise des pharmaciens propriétaires estime qu’avec les coupures envisagées, à peu près 25 % des pharmacies seraient menacées.»

Ce matin, avec 63 voix contre 52, les députés libéraux ont adopté le principe du projet de loi 20. Il est donc renvoyé devant la Commission de la santé et des services sociaux pour «étude détaillée». Toutefois, à trois semaines de l’ajournement de la session parlementaire, il est peu probable que la Commission ait le temps de passer au travers…

Surpris et révolté d’apprendre que des cliniques médicales publiques offraient toujours des abonnements payants garantissant un accès plus rapide à un médecin, le ministre de la Santé a annoncé qu’il allait ajouter un amendement au projet de loi 20 afin d’interdire clairement cette pratique.

Les temps sont mûrs pour que le Québec se dote d’une nouvelle politique pharmaceutique, affirme Québec solidaire. Tout milite pour un changement, selon le parti: le coût exorbitant des médicaments, surtout des nouvelles molécules, les disparités dans la couverture d’assurance et la crise des finances publiques.

Pour le Commissaire à la santé et au bien-être, l’usage des médicaments est « problématique » au Québec. Sa solution ? Améliorer la pratique prescriptive et la prise en charge pharmacologique. Pour Bertrand Bolduc, président de l’Ordre des pharmaciens du Québec (OPQ), « si on utilise mieux les médicaments, on peut économiser des sommes substantielles. Or, pour arriver à cela, il faut mieux utiliser l’expertise des pharmaciens ». En GMF, comme le recommande le Commissaire, mais aussi ailleurs.

«C’est un système complexe avec beaucoup d’intérêts en jeu et les actions des uns encouragent les actions des autres. Il faut prendre conscience de cette dynamique et de notre responsabilité partagée, car on ne pourra plus continuer à ce rythme. Cela risque même de remettre en cause la pérennité de notre système de santé.»

Une gestion efficace des symptômes permet de dépister diverses complications, tout en contribuant au bien-être physique et psychologique des patients. C'est avec cette idée en tête que France Sorensen, conseillère en soins infirmiers en cancérologie, a mis au point, avec son équipe, un outil clinique en suivi et gestion des symptômes des patients.