Diffusing Difficult Patients

«Les études de médecine et la résidence vous préparent à exceller dans votre travail. Vous terminez votre formation avec le plus haut niveau de connaissances et de compétences pour servir vos patients de la meilleure façon possible. Mais même lorsque vous êtes bon dans votre travail, même lorsque vous prenez les meilleures décisions, même lorsque vous faites preuve d'une compétence exceptionnelle, il arrive malgré tout d'avoir des mauvais résultats.»

Un médecin de famille de l’Hôpital Barrie Memorial à Ormstown a reçu une radiation de cinq ans pour avoir entretenu une courte relation amoureuse avec une patiente.

Bien qu’il soit tentant – en contexte de COVID-19 – de diagnostiquer des éruptions cutanées à distance, je tenais à voir la patiente en personne. Cette jeune fille d’origine indienne à la peau claire était préoccupée par une éruption cutanée qui était apparue sur ses pieds environ deux ou trois semaines auparavant et qui se propageait légèrement.

Un médecin de famille a été radié cinq ans pour avoir massé tout le corps d’une patiente qui consultait pour un problème d'anxiété et des douleurs dorsales.

Un obstétricien-gynécologue de la région de Québec a écopé d’une radiation de 15 mois pour avoir harcelé sexuellement une secrétaire de sa clinique médicale. Une sentence loin de satisfaire le syndic adjoint du Collège des médecins qui réclamait une radiation de cinq ans.

Ian Culbert, directeur général de l’Association canadienne de santé publique, le Dr Julian Nguyen et le Dr Saleem Razack partagent leurs conseils avec les professionnels de la santé pour les aider à éliminer le racisme dans leur pratique.

Les médecins, comme tout être humain, sont parfois stressés, épuisés et débordés. Dans cette période difficile, alors qu'ils sont sur la ligne de front et sont tenus de fournir des services et des soins extraordinaires, on pourrait penser que tout le monde les remercierait. Mais au lieu de cela, certains patients crient après eux et les menacent.

«Qu'elle survienne d'emblée ou en fin de consultation, cette demande fait vaciller mon cœur. Les patients savent-ils ce qu'est une référence? Si je leur dis que c’est à moi de décider si j’ai besoin d’aide pour résoudre un problème, vont-ils alors me regarder de façon incrédule? Vont-ils même m'accorder cinq minutes de leur temps pour que je puisse faire ma propre évaluation?»