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la Dre Renée Laberge

Author Profile

La Dre Renée Laberge est médecin de famille au CLSC Basse-Ville-Limoilou. Après des études en Linguistique française, elle a complété son doctorat en médecine à l’Université Laval. Elle part en famille pour 8 mois en Provence et profitera de ce temps d’arrêt tellement rêvé pour écrire une chronique philosophico-poétique sur ses impressions de voyageuse, où son expérience de médecin ne pourra manquer d’influencer ses textes.

ARTICLES BY THIS AUTHOR

  • 19/08/2013

    Donne-moi un baiser

    «Parce qu'un corps, ça se huile. Ça s'entretient. Ça s'empoigne et se dépoigne. Ça s'use et s'amuse. Ça bouge et se repose. Et qu'un corps-à-corps, c'est divin et profond. Parce qu'un corps, c'est fait pour le bonheur et l'amitié. Mais surtout pour l'amour.»
  • 05/08/2013

    Hellevoetsluis

    «Un gynécologue n'est pas un psychologue vous savez, Mme F. Peut-être devriez-vous songer à vous tourner vers un spécialiste de cet ordre pour arriver à régler vos problèmes de vaginisme aigu.»
  • 15/07/2013

    Les six mules n'étaient pas si noires

    Paul se trouve nul. Parce qu'à la détresse du monde, il ne répond que par l'émotion de son départ. Parce que, malgré les six mois à Aix-en-Provence, malgré les voyages et les rencontres, malgré le temps qui a passé un peu, tricotant une forme de distance d'avec Helena, Paul ne sait pas davantage où il va.
  • 10/07/2013

    La Piscine

    «Ohlalalala! Vous les médecins, vous avez de ces finesses, dis-donc! s'esclaffe JJ en businessman accompli. Viens! Je t'amène à St-Tropez dans ma nouvelle Porsche jaune...»
  • 02/07/2013

    Comme Cézanne qui dirait: «J'ai pas vraiment la pêche, aujourd'hui!»

    «L'amour peut parfois se passer de mots. Dans ces singuliers moments du silence érotique où toute la place de la parole est volée par les corps. Dans ces secondes où les bouches se transforment en de beaux animaux marins.»
  • 26/06/2013

    Comme une assiette de Picasso

    «"La première chose à faire devant ton sentiment de malheur, c'est bien de ne rien faire justement! Et de tout simplement t'accueillir toi-même, dans ce que tu ressens véritablement..." confirmerait [à Paul] Mireille, la psychologue.»
  • 17/06/2013

    Comme une bande-dessinée :)

    «Je suis docteur gynécologue... et je suis particulièrement sensible à votre corps... euh, je veux dire aux corps quoi.... leur mouvement, leur poésie, enfin... la façon que vous avez d'habiter le corps... euh, de comprendre les corps... de dessiner les corps.... enfin, vous voyez ce que je veux dire...» lance Paul, tentant de briser la glace.
  • 11/06/2013

    Comme une télé-série

    «Avec le corps qui se déglingue, la taille qui épaissit, le ballotant sous les triceps et ces fameux poils qui poussent partout au mauvais endroit, les autres qui changent de couleur ou qui tombent en poignée, vous aurez beau dire et chercher des significations héroïques là où vous vous voudrez, moi je pense que vieillir, ça se résume sérieusement à une affaire de poils!»
  • 05/06/2013

    Comme une chanson!

    «Le spéculum se referme comme une huître "Clap!", intimidé par tout ce brouhaha. Devant Paul, les yeux écarquillés, la bouche grande ouverte, assis sans bouger dans son fauteuil ergonomique de cuir marron foncé, Solange et Delphine dansent et chantent, leurs grands chapeaux sur la tête.»
  • 30/05/2013

    Palermo Big Bang! (fin)

    Quatorze heures cinquante minutes, trente et une secondes. Là, précisément au carrefour des grandes voies palermitaines, Paul est tombé, à nouveau, amoureux.