Votre cerveau de pharmacien est-il bloqué en mode entraînement?

Quelle est la différence entre votre cerveau d'entraînement et votre cerveau de compétition? Au cours d'une saison, un triathlète se soumettra à d'innombrables séances d'entraînement plus ou moins exigeantes au lac, à la piscine, à la piste, au sentier, sur la route et à vélo. Il ira lentement, fera des sprints et trouvera des pentes à monter à répétition avec des intervalles de haute intensité. Même s'il se surpasse, il est toujours difficile de reproduire l'énergie du jour de la course. Et ce, parce que le triathlète a un cerveau d'entraînement et un cerveau de course.Le cerveau d'entraînement ressemble à une journée en pharmacie. Il est bloqué en mode entraînement (plein travail, sans récompense). Les entraînements sont cousus ensemble tels une courtepointe pour former un produit qui prend vie le grand jour de course. Les pharmaciens luttent toujours contre le manque de récompense tangible qu'apporte cette journée fatidique. Le cerveau d'entraînement se retire légèrement, affecté par la pluie, le froid, les mauvaises herbes dans le lac et la circulation gênante à vélo. Ce cerveau n'atteint jamais son véritable potentiel.À consulter: Pompier ou architecte: quel pharmacien êtes-vous?Pour le triathlète, le jour de course est le moment où les difficultés de l'entraînement n'ont plus d'importance. Lorsque le cerveau de course se met en marche, le triathlète devient résistant au monde extérieur parce qu'il y a tout intérêt. Le jour de course, il est presque invincible, avec des niveaux records de résistance mentale qui lui permettent de surmonter tous les obstacles. Le cerveau en pharmacieLe problème de la pharmacie, c'est qu'elle n'est que pratique. C'est un entraînement sans jour de compétition. La routine quotidienne offre en grande partie le même entraînement que la veille. Après peu de temps, nous devenons blasés. Nous nous entraînons à répondre à des questions répétitives, à résoudre des problèmes monotones, à accomplir les tâches quotidiennes, hebdomadaires et mensuelles et à rédiger des calendriers sans fin. Nous avons parfois l'impression d'utiliser notre cerveau clinique de manière sous-optimale, de manquer de motivation pour inventer et de nous retrouver sans produit tangible à la fin de la journée.Si les routines quotidiennes sont indispensables à la gestion d'une officine sûre et rentable, nous avons besoin de retrouver notre cerveau de course assez régulièrement pour stimuler une nouvelle énergie. La pharmacie est ce que nous en faisons, et nous pouvons trouver nos courses en nous investissant au-delà du travail traditionnel de pharmacien.Sur le plan clinique, nous pouvons organiser une clinique de vaccination, donner une conférence, nous inscrire à un programme de formation accrédité sur un état pathologique pertinent pour notre pratique ou peut-être à un cours universitaire en ligne offrant un diplôme de leadership. Nous pouvons utiliser notre expertise médicale pour participer à un programme de santé communautaire en partenariat avec la police ou les ambulanciers.Sur le plan opérationnel, nous pouvons publier un plan de succession en pharmacie ou devenir précepteur pour des étudiants en pharmacie ou des diplômés internationaux.À consulter: Bien communiquer avec ses collègues et ses patientsNous pouvons devenir propriétaires d'une entreprise. Nous pouvons posséder une pharmacie ou mettre en place un programme concret au sein de notre pharmacie existante. Nous pouvons investir dans de nouvelles technologies ou proposer des remplacements dans une autre pharmacie ou un autre secteur de la pharmacie.Si vous vous sentez un peu blasé et que votre cerveau de pharmacien est bloqué en mode entraînement, trouvez votre course.Consultez ici la compilation des outils concrets de Jason, réunis dans un kit appelé RxMIND (en anglais).

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