Une nouvelle étude relie diabète et cicatrisation difficile

©iStockChez une personne diabétique, le métabolisme de l'insuline retardé est l’une des causes profondes des retards de cicatrisation. Ce trouble du métabolisme affecte en effet les cellules de la peau en contact avec le flux sanguin. C’est ce qu’indique une nouvelle étude* dont faisait récemment mention la revue Nature Communications, en éclairant sous un jour nouveau le lien entre diabète et cicatrisation.Chez les patients atteints de diabète, une simple coupure ou égratignure peut entraîner des complications graves, les plaies chroniques étant une préoccupation constante. Comme la peau du patient diabétique ne cicatrise pas rapidement, les bactéries peuvent se coloniser dans le tissu lésé, ce qui conduit à ces ulcères chroniques. L’ulcère du pied diabétique, la plus fréquente des plaies diabétiques, est l’une des causes les plus fréquentes d’amputation.L’étude a été menée par des chercheurs de l'Institut de génétique de l'Université de Cologne. Elle illustre l’impact du métabolisme de l'insuline sur la cicatrisation. Sont en cause pas seulement les niveaux élevés de glucose, comme on le pensait jusqu’ici, mais aussi une glycémie élevée pouvant interférer avec le système immunitaire. La recherche allemande montre que la résistance à l’insuline est responsable aussi d’une cicatrisation ralentie.Les auteurs espèrent que leurs travaux mèneront, dans quelques années, à la conception de médicaments susceptibles d’activer le métabolisme de l'insuline dans le site de la plaie.*Insulin and TOR signal in parallel through FOXO and S6K to promote epithelial wound healing, 7 Octobre 2016, Nature CommunicationsSource: Santé log

Une nouvelle étude relie diabète et cicatrisation difficile

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