Sun Life investit 9,5 M$ dans la pharmacie virtuelle Pillway

La Sun Life vient d'investir 9,5 millions de dollars dans Simpill Health Group, qui exploite la pharmacie en ligne pancanadienne Pillway. L’assureur se réserve la possibilité d’investir une somme supplémentaire de 1,5 million de dollars.L’été dernier, la Sun Life a lancé son application, Lumino Health Pharmacy. La technologie qu’elle utilise et les services pharmaceutiques qu’elle propose — dont la possibilité d’entrer en contact avec un pharmacien par messagerie instantanée ou par téléphone et la livraison de médicaments le jour même — sont fournis par Pillway. L’investissement dans Pillway permet ainsi aux assurés de la Sun Life de se procurer leurs médicaments par l’intermédiaire de la pharmacie virtuelle qui, selon son site web, est «spécialisée dans la gestion des maladies chroniques et des personnes qui prennent plusieurs médicaments par jour».«Pillway et la Sun Life ont une passion commune: aider les Canadiens à se maintenir en santé. L’annonce d’aujourd’hui témoigne de notre engagement à offrir des services de pharmacie conviviaux et de grande qualité», indiquait le chef de la direction de Pillwaya, Lak Gill, dans un communiqué diffusé le 28 novembre. «Nous sommes heureux d’avoir la Sun Life comme partenaire stratégique et, ensemble, de continuer à croître.»La Sun Life a également recours aux services d’Express Scripts Canada, qui a récemment suscité la controverse en raison de nouveaux frais de services pour les pharmacies (hors Québec) pouvant atteindre 200$ par mois. Selon le directeur général de l’Association des pharmaciens de l’Ontario, Justin Bates, cette mesure s’inscrit dans le cadre d’une tendance à l’introduction sur le marché canadien de pratiques commerciales et de modes de gestion des prestations pharmaceutiques à l’américaine. Cela inclut les frais de pharmacie d’Express Scripts Canada, ainsi que des organisations comme la Sun Life qui orientent leurs clients vers des pharmacies spécifiques. «Nous assistons à une intégration verticale des soins dirigés par les payeurs, ce qui signifie qu’ils envoient les patients dans leur propre pharmacie», explique Justin Bates. «Nous estimons qu’il n’y a pas de concurrence saine dans ce domaine. Et nous pensons que ce n’est pas bon pour les patients ni pour le système de santé, et que ce n’est certainement pas bon pour les pharmacies de proximité».

Sun Life investit 9,5 M$ dans la pharmacie virtuelle Pillway

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