Santé publique

Québec investira 31 M$ pour l'année en cours afin de bonifier divers programmes de santé mentale et espérer ainsi contrer la vague d'anxiété qui mine le Québec depuis deux mois.

Il n’y avait pas 21 000 Québécois atteints de la COVID-19, mais plutôt 250 000 en date du 22 avril dernier, selon des économistes de l’Université de Montréal. Une estimation validée par le directeur national de la santé publique.

Cette décision a été prise pour des raisons de sécurité, en raison du nombre d'unités d'hospitalisation en éclosion de COVID-19 dans les établissements, et parce qu'il y a un nombre important de patients dans les lits de courte durée, a indiqué le CIUSSS de l'Est-de-l'Île-de-Montréal.

La santé publique recommencera sous peu des «sessions de dépistage» auprès de certains groupes de la population, pour «tester les situations d'éclosion qui pourraient arriver dans le milieu scolaire, en garderie ou dans le milieu économique et industriel», a expliqué le Dr Arruda.

La santé publique québécoise ne s'est pas montrée très chaude à l'idée de rouvrir les écoles et les services de garde à la petite enfance au moment même où le premier ministre associait le retour en classe et la quête d'une immunité collective, la semaine dernière. Dans un document en révision de l'INSPQ daté du 22 avril, le comité sur les mesures populationnelles indique en effet qu'une stratégie où le Québec laisserait les jeunes s’infecter s'avère risquée.

La ministre de la Santé de l'Ontario affirme que selon un réseau hospitalier universitaire, 35 personnes pourraient être mortes pendant la pandémie parce que leur chirurgie cardiaque avait été reportée.

La part de personnes porteuses de la COVID-19 asymptomatiques dans une population sujette à des mesures de distanciation sociale est faible, semble indiquer l'étude DECOPA, réalisée auprès d’employés de l’Université du Québec à Trois-Rivières.