Rupture d’Ozempic: nouvel avis pour les médecins, les pharmaciens et les infirmières

Dans le contexte mondial du problème d’approvisionnement en sémaglutide (Ozempic), le Collège des médecins (CMQ), l’Ordre des pharmaciens (OPQ) et l’Ordre des infirmières et infirmiers du Québec (OIIQ) ont publié un avis commun pour sensibiliser leurs membres. L’avis rappelle que la situation de rupture de stock d’Ozempic est critique au Québec, notamment en ce qui concerne la teneur de 1mg, même si les autres teneurs sont également touchées. «Le fabricant ne prévoit pas d’approvisionnement plus soutenu avant la fin du mois de mars 2024», peut-on lire dans l’avis. Ainsi, les ordres professionnels demandent aux prescripteurs d’éviter, si possible, l’amorce de nouveaux patients sur sémaglutide. «Des alternatives sont disponibles et devraient être privilégiées dans les circonstances», mentionne l’avis. Par ailleurs, les prescripteurs devraient aussi s’assurer que les traitements débutés se fient aux critères d’utilisation déterminés par l’Institut national d’excellence en santé et en services sociaux (INESSS) ou autres sociétés savantes reconnues. «Les prescriptrices et prescripteurs, de même que les pharmaciennes et pharmaciens doivent évaluer la condition individuelle de chaque patiente ou patient et discuter des alternatives de traitement qui s’offrent à eux, et ce, peu importe l’indication initiale d’amorce», demandent les ordres professionnels. Finalement, les trois ordres demandent aux pharmaciens de limiter la distribution du médicament à un mois seulement. Pour les patients qui auraient besoin du médicament pour une plus longue période, par exemple pour un voyage, les pharmaciens doivent évaluer et individualiser chacune des demandes.

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