Reportage sur les honoraires des pharmaciens : <em>J.E.</em> s’excuse

Après avoir présenté un reportage comportant plusieurs erreurs factuelles sur les honoraires des pharmaciens communautaires, l’émission d’affaires publiques J.E. présentera un correctif lors de sa prochaine émission, le vendredi 22 novembre.Dans un reportage diffusé le 15 novembre, J.E. détaille certains des honoraires versés aux pharmaciens pour la création d’un pilulier, le refus d’exécuter une ordonnance, le transfert du profil pharmaceutique et d’autres services.Or, plusieurs inexactitudes sont présentes dans ce reportage. À titre d’exemple, il y est affirmé que des honoraires de 20 dollars sont versés au pharmacien lorsqu’il prodigue des conseils à un patient. Cet honoraire est plutôt versé au pharmacien lorsqu’il rédige une opinion pharmaceutique destinée à un médecin.Dans le reportage, la transmission du profil pharmaceutique, à laquelle des honoraires sont est rattachés, est présentée comme le transfert du dossier d’une pharmacie à celle d’un concurrent, alors qu’il s’agit plutôt d’un service destiné à un professionnel d’un service d’urgence.Dans un billet publié lundi sur son site Internet, l’Association québécoise des pharmaciens propriétaires (AQPP) a exigé que J.E. corrige les « faussetés » véhiculées dans le reportage.L’émission J.E. a présenté des excuses sur sa page Facebook dans la journée de mercredi. Elle indique que les « précisions nécessaires » vont être apportées lors de la prochaine diffusion de son émission, le 22 novembre, ainsi que sur ses différentes plateformes Web.Dans son message, J.E. ajoute cependant que deux porte-parole de l’AQPP, soit le président Jean Thiffault et le directeur des affaires publiques Vincent Forcier, ont refusé toutes les demandes d’une entrevue devant la caméra « au cours de laquelle ils auraient pu faire valoir les intérêts de leurs membres ».L’Ordre des pharmaciens du Québec et la Régie de l’assurance maladie du Québec ont également refusé les demandes d’entrevue, poursuit J.E.« À l’exception de ces deux éléments, l’ensemble des faits présentés sont véridiques et d’intérêt public. Des centaines de millions d’argent public sont investis chaque année dans le système d’honoraires entre la RAMQ et les pharmaciens. Les payeurs de taxes ont le droit de savoir comment est géré l’argent de leur impôt », souligne J.E.Lire également : L'AQPP dénonce un reportage de J.E.

Reportage sur les honoraires des pharmaciens : <em>J.E.</em> s’excuse

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