Regard intime sur San Francisco et sa Bay Area: Tout le raffinement de Los Angeles ou New York dans un cadre naturel fabuleux

Je suis allé trois fois dans la Bay Area au cours de l’année dernière et, étrangement, ma liste de choses à y voir et faire semble s’allonger plutôt que de raccourcir...Certes, j’ai vu le pont du Golden Gate, la prison d’Alcatraz, Fisherman’s Wharf, Castro Street, le Chinatown, les cables cars, la côte de la rue Lombard, l’architecture victorienne déclinée en tons pastel, et tous les autres attraits vedettes inscrits parmi les mythes du tourisme mondial. Mais je découvre aussi plusieurs destinations qui peuvent valoir un voyage à moins de 200 km : les vignobles de Napa et Sonoma, le parc national Yosemite, les plages de Santa Cruz, les falaises de Big Sur, les collectivités glamour de Monterey et Carmel, le golf de Pebble Beach, la ville universitaire animée de Palo Alto, et même Sacramento, la capitale de la Californie. Et je goûte aussi aux quartiers cultivés et érudits de Berkeley et Oakland, de l’autre côté de la baie de San Francisco.San Francisco est en quelque sorte le centre-ville de la Bay Area, triangle formé aussi d’Oakland et de San José, qui compte au total autant d’habitants que le Québec tout entier.À la rencontre des gensDisons que vous disposez d’une semaine. Il vous faudra bien quelques jours pour voir les attraits vedettes. Ce sont des sites submergés de touristes, alors évitez les week-ends et les après-midis. Le problème de ces sites mythiques, c’est qu’on y rencontre peu de locaux qui sont tout aussi intéressants que la ville elle-même. Les gens de San Francisco sont en effet très, très sûrs d’eux, et d’une forme de supériorité morale et intellectuelle qu’ils semblent détenir sur le reste des Américains. Après tout, ils habitent dans une région superbe et prospère, dont la mentalité est progressiste et où on trouve plusieurs de centres intellectuels les plus avancés du monde (universités de Berkeley et Stanford; Silicon Valley et ses sièges sociaux de Apple, Google, Hewlett-Packard, eBay, Yahoo, etc.).Amoureux d’histoire et d’architecturePartout, à San Francisco, on est envoûté par la beauté soigneusement préservée des résidences – pas de une, pas de deux, mais bien de toutes les résidences ! Le code du bâtiment est d’une sévérité draconienne, à l’européenne : ce qui n’est pas beau ni respectueux du style ambiant est interdit, point à la ligne, jusqu’aux limites de la ville.Et ce qui n’est pas délicieux ne passe pas la rampe non plus ! La réputation gastronomique de la ville est exceptionnelle; 300 restaurants meublent son guide Michelin (New York est l’autre autre ville des États-Unis qui a son propre guide gastronomique Michelin). San Francisco, c’est le raffinement du vieux continent, mais avec des productions agricoles et viticoles à moins de 50 km, et avec les poissons du Pacifique qui frétillent juste de l’autre côté de la Golden Gate.Notons que « Golden Gate » est d’abord le nom du détroit qui relie l’océan à la baie de San Francisco. Le célébrissime pont qui enjambe ce détroit depuis 1937 en a tout naturellement pris le nom. La plus belle passerelle du monde fait 3 km et mène aux côtes sauvages et aux vignobles de la Californie du nord. Le Golden Gate Bridge est visible depuis la ville mais il n’est pas dans la ville; on peut le traverser à pied ou à vélo, mais son trafic intense est assourdissant. Mieux vaut effectuer la traversée le dimanche à l’aube – brume et tranquillité assurée !Site web en français sur San Francisco et toute sa région : www.onlyinsanfrancisco.com/languages/french/ Ligne téléphonique d’information touristique : tél. 415 391-2000.

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