Sur le plan médical, les symptômes du patient sont maîtrisés, les tests sont bons, tout baigne en somme. Pourtant, le patient ne va pas bien, et l’on ne trouve rien à l’investigation.
« Au moins, que les médecins pensent à soulever l’hypothèse psychologique ! Qu’ils s’efforcent de voir la part qu’elle peut occuper dans une maladie », dit Guy Corneau.
Toute personne qui consulte un médecin présente habituellement une plainte somatique. Cette plainte constitue en quelque sorte le billet d’entrée de la consultation.
«La psychanalyse est un excellent instrument de diagnostic, mais elle ne constitue pas en général une cure efficace. Il existe des cures plus efficaces, comme les cures de créativité, d’art-thérapie.»
Une méta-analyse dont les résultats ont été publiés dans Archives of General Psychiatry confirme un lien de réciprocité entre la dépression et l’obésité.
La psychose surgit souvent au début de l’âge adulte, un jalon crucial du développement de la personne. Non traitée, elle peut causer des torts parfois irréparables au cerveau et ainsi entraver l’évolution normale de la personne.
L’augmentation du nombre de cas de démence dans les CHSLD représente un champ nouveau pour la psychiatrie et pour les psychiatres en fin de carrière, selon le psychogériatre Jacques Potvin.