Pratique médicale à temps partiel et course à la chefferie du PLQ

Réélu dans sa circonscription de Jean-Talon, à Québec, lors du scrutin du 4 septembre, l’ancien ministre de la Santé, le Dr Yves Bolduc, a l’intention de demeurer en politique et de conserver ses fonctions de député. Il n’écarte pas la possibilité de se porter candidat à la succession de Jean Charest. En même temps, il envisage de faire un retour à la pratique médicale sur une base partielle, a-t-il révélé à L’actualité médicale.Trois jours après la défaite de son gouvernement et la perte du ministère de la Santé, qu’il aura dirigé pendant quatre ans, le Dr Bolduc affichait une attitude sereine. Il reconnaît qu’il aurait aimé continuer à occuper son poste de ministre afin de poursuivre les réformes entreprises, mais il se plie de bonne grâce à ce jeu de la succession : « Ça fait partie des règles de la politique. Je laisse maintenant la place à un autre. »Il a d’ailleurs téléphoné à son successeur appréhendé, le Dr Réjean Hébert, et lui a offert sa collaboration pour le transfert de certains dossiers. Il croit lui avoir laissé un système de santé en bonne santé, malgré ses défaillances occasionnelles.Pratique médicale à temps partielMédecin et député, le Dr Bolduc n’aura pas le souci de se trouver un nouvel emploi, comme ce sera le cas de plusieurs de ses collaborateurs politiques. Déchargé de ses fonctions ministérielles, il aura du temps à sa disposition. Du temps qu’il pense utiliser pour revenir à la pratique médicale. Au moment de notre entrevue, le 7 septembre dernier, il envisageait la possibilité de reprendre la médecine, mais à temps partiel.« En tant que ministre, on ne peut pas exercer à cause de la nature de la charge, mais comme député, on le peut. Le Dr Amir Khadir le fait. En tant que médecin, je peux encore donner un coup de main au réseau de la santé. Je songe à faire du dépannage, du bureau ou du sans-rendez-vous les week-ends. C’est une option que je regarde actuellement. »La médecine n’est pas la seule voie à laquelle il réfléchit. Dès que Jean Charest a annoncé sa démission, son nom a commencé à circuler dans la liste de ses successeurs éventuels. Le Dr Bolduc n’a pas fermé la porte lorsque les journalistes l’ont interviewé sur cette possibilité. Sa décision de se porter candidat à la chefferie n’était pas encore arrêtée lorsque L’actualité médicale s’est entretenu avec lui. Il a mentionné que sa réflexion se poursuivait dans l’attente de connaître les règles d’élection du futur chef. Il a souligné qu’il n’avait jamais envisagé par le passé de se porter candidat s’il y avait une course à la chefferie du Parti libéral et que cette possibilité était toute nouvelle pour lui.Lire la suite du dossier «Élections Québec 2012: Réactions des médecins candidats»

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