PharmAgria : « Le délai de 12 mois pour compléter les exigences d’actualisation est trop court »

PharmAgria, l’association de pharmaciens travaillant dans des milieux non traditionnels, considère que l’OPQ a fait un grand pas avec sa nouvelle politique de retour à la pratique auprès des patients après cinq ans et plus d’absence. « Maintenant, la nouvelle politique contient un cadre référentiel qui donne à un pharmacien une idée de ce que l’Ordre pourrait lui demander. Auparavant, on ne savait pas sur quels critères l’Ordre évaluait les dossiers », dit Michel Noiseux, président de PharmAgria.« Par ailleurs, les deux autres options (examen du PEBC – partie II, droit d’appel auprès du comité d’inspection professionnelle) qui s’offrent à un pharmacien qui n’accepterait pas de signer l’engagement volontaire sont mieux expliquées. » Ce dernier salue aussi la décision de remplacer le rapport de stage par une évaluation du maître de stage. Le nouveau cours de législation à deux crédits et la possibilité pour un pharmacien de suivre des cours FoCUS de l’Université de Montréal et des cours sur le Web de l’Université Laval sont d’autres améliorations notables pour PharmAgria.Toutefois, l’association souhaite que l’Ordre apporte d’autres changements à sa politique. « Malgré les améliorations apportées, il y a encore du chemin à faire », dit son président. PharmAgria trouve par exemple trop court le délai de douze mois pour compléter les exigences d’actualisation. « La plupart des pharmaciens ne peuvent pas arrêter de travailler pour se consacrer à temps plein à leur actualisation. Nous voulons voir avec l’Ordre si le délai pourrait être allongé à 18 ou à 24 mois », indique Michel Noiseux. PharmAgria voudrait également que les candidats n’aient pas à fournir des références.Enfin, elle aimerait qu’un pharmacien puisse rencontrer ceux qui analysent son dossier comme c’est le cas lorsqu’il y a une enquête du syndic. « Le pharmacien pourrait de cette façon savoir comment l’Ordre prendra en compte les compétences acquises dans son milieu de travail », justifie Michel Noiseux. Au moment de mettre sous presse, les représentants de PharmAgria entendaient rencontrer la présidente de l’OPQ, Diane Lamarre, pour discuter de la possibilité de ces modifications. É.W.

PharmAgria : « Le délai de 12 mois pour compléter les exigences d’actualisation est trop court »

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