Opinions

«Nous avons besoin de fonds supplémentaires pour la santé, de toute urgence, afin d’augmenter les soins de santé communautaire et d’accroître la capacité d’accueil des hôpitaux de soins actifs en mettant en place davantage de lits pour les malades chroniques. [...] une grande partie du financement nécessaire pourrait provenir d’une industrie énergétique canadienne prospère.»

Malgré une importante leçon tirée de l’épidémie du SRAS, le gouvernement canadien semble actuellement à l’aise d’attendre d’avoir des données concluantes sur le mode de transmission du nouveau coronavirus 2019 (COVID-19) avant de prendre les mesures nécessaires pour protéger les travailleurs de la santé de première ligne.

Alors qu'un cas de coronavirus a été déclaré il y a quelques jours dans la province, un collectif de médecins de famille montréalais suppose que d'autres cas sont à prévoir. Or, les cliniques de première ligne ne sont pas équipées ni préparées à mettre en place les recommandations actuelles.

La fermeture des petites urgences est un sujet vraiment délicat, car le public a peur de perdre un accès à proximité de chez lui et, éventuellement, de perdre ses hôpitaux. Toutefois, il faut analyser les données froidement et non se perdre dans les considérations émotionnelles.

Qu’est-ce qui fait que l'enthousiasme des débuts se transforme parfois en détresse chez les résidents et les médecins en exercice? Qu’est-ce qui explique l’explosion des problèmes de santé mentale dans toute notre société? Et comment échapper à ce qui semble aujourd'hui inéluctable?

«J’écoutais récemment les conversations de mes collègues sur les préoccupations de l’heure dans ce merveilleux monde de la pharmacie. Ce qui a retenu le plus mon attention, c’est la pénurie d’assistants techniques en pharmacie, qui s’aggrave au fil des ans, à l’instar du manque criant de main-d’œuvre qui frappe le Québec depuis plusieurs années. Malheureusement, en matière de main-d’œuvre, il y a peu d’espoir que le problème se résorbe bientôt...»

Le déploiement de l’industrie du vapotage s’inscrit dans le far west de la nouvelle économie, faite de start-ups cotées au NASDAQ, chouchous des pouvoirs publics (et très souvent du public et des médias aussi), peu enclins à les encadrer. Des pouvoirs qui, au nom d’un certain progressisme, n’osent les harnacher, de peur de passer pour des ringards.

Cette lettre ouverte de Sarah Fizazi réagit à un article paru dans La Presse intitulé «Vos pilules coûteront encore trop cher»