Esprit critique et professionnalisme médical
Comment se comporteront donc plus tard, devenus médecins, mes étudiants aujourd’hui passionnés, devant la déferlante de la machine à influencer leur comportement de prescripteur, la multiplication infinie des articles publiés, le raffinement des techniques permettant de présenter n’importe quel résultat sous un jour favorable, la persistance des biais de publication, la part toujours croissante du financement privé qui oriente ainsi la recherche, l’infiltration des comités de pairs par des influences douteuses et l’efficacité toujours plus grande du marketing pharmaceutique auprès des médecins?