J’ai lu avec intérêt votre article sur le Dr Lacroix, médecin désengagé. Comme il cite la France, je voudrais donner quelques informations pour ceux qui se demandent comment le travail se fait et comment on peut améliorer la prise en charge dans le système québécois.
Je me permets quelques commentaires suite aux propos de la Dre Geneviève Dechêne «Le suicide, véritable catastrophe humaine, n’est pas une solution à la souffrance», dans votre numéro du 3 novembre dernier.
Nous, médecins du CLSC des Faubourgs du CSSS Jeanne-Mance, sommes très inquiets des conséquences que devront subir nos clientèles, à la suite des coupures qu’effectue actuellement le CSSS.
Cette semaine, dans la revue de presse: La RAMQ veut s’attaquer aux frais illégaux; Des millions perdus dans les transports en ambulance; Grippe saisonnière: les Québécois moins nombreux à se faire vacciner; et bien d'autres.
«Quelle solidarité entre médecins! Vous en parliez ce matin sur RDI… Eh bien, quel affreux exemple vous en donnez! [...] Si vous ne digérez pas nos demandes, commencez par soigner votre indigestion plutôt que de vomir sur les ondes publiques.»
«Présentement, l’accent est trop souvent mis sur la guérison au détriment de la prévention. Or, à l’échelle planétaire, la guérison est un luxe réservé habituellement aux riches, tandis que la prévention peut toucher tout le monde», expliquait Hubert Reeves à Profession Santé en 2010.