«La pression de "publish or perish" s’est accentuée au fil du temps du fait de l'augmentation du nombre des chercheurs et de la diminution des subventions, ce qui a créé un environnement propice aux tricheries plus ou moins subtiles.»
Si le patient atteint d'Alzheimer prend déjà un autre antidépresseur comme la paroxétine avec composante anticholinergique et qu'il est stabilisé avec cela, vaut-il la peine d'en discuter avec le médecin traitant afin de ne pas contrecarrer l'effet du nouveau traitement, ici, l'inhibiteur de la cholinestérase?
«Bien souvent, dans nos pharmacies, les murs sont blancs, les tablettes sont blanches et les pots de pilules sont blancs. Quoique cela donne l’apparence d’une sainte propreté, d’un sain professionnalisme, cela met l’équipe de pharmacie sur un genre de piédestal et crée un environnement plus ou moins réaliste...»
«Il y a lieu de se demander s’il est correct de soustraire tous les médecins à la fonction de juré (car j’imagine que tous les médecins doivent se considérer aussi indispensables à la société que Justine, non?).»
À la fin du mois d’octobre, Gyslaine Desrosiers tournera la page sur les 20 ans qu'elle a consacrés à présidence de l'OIIQ. Profession Santé l'a rencontrée pour revenir avec elle sur les faits saillants de sa carrière ainsi que sur les défis qu'auront à relever les infirmières dans l'avenir.
«Il y a quelques années, par exemple, j’accompagnais un enfant de quatre ans qui a été mis à la porte de son école pré-maternelle privée. (...) Un matin, il a osé écrire sur une feuille de papier trois petites lettres: "C E X".»
«Les hôpitaux ont certes beaucoup d'autres chats à fouetter, mais le réseau produit 97 millions de tonnes de déchets annuels, explique Jérôme Binesse, directeur général de Synergie Santé Environnement. (...) Il faut que la profession médicale se rende compte de sa capacité à passer à l’action.»