Je reviens d’une série de conférences, organisées par l'APES, qui portaient sur différents aspects de la pratique, dont l’éthique clinique et l’éthique commerciale.
Certaines personnes contre le projet de loi 52 ont tôt fait de rappeler les abus auxquels la société québécoise s’exposerait avec une telle législation, en citant des exemples personnels ou bien des histoires qui se sont passées dans des pays comme la Belgique et la Hollande. C’est là que le bât blesse. Quand on donne des exemples, n’a-t-on pas une obligation morale de vérifier ses sources? Le Dr Léo Lasalle s'est livré à cet exercice.
Elle ne voulait pas mourir, mais elle est morte. Britanny Maynard n’avait pas 30 ans. Elle était atteinte d’un cancer du cerveau foudroyant. La jeune américaine avait été diagnostiquée en janvier dernier, et dans les derniers mois de sa vie, elle aura fait plus que des années de lutte des militants de l’aide à mourir pour faire comprendre la différence entre le suicide assisté et l’aide médicale à mourir.
Les étudiants de la faculté de médecine de l’Université de Montréal effectueront, dès juillet 2015, un stage obligatoire d’une semaine en soins palliatifs. Ce souci d’instiller un peu d’humanité dans la formation des futurs docteurs réjouit le Dr Serge Daneault.