Nouvelles règles de remboursement des IPP: l’AQPP réclame des mesures pour faciliter la transition

L’Association québécoise des pharmaciens propriétaires (AQPP) s’inquiète de la surcharge de travail qu’occasionneront en pharmacie communautaire les nouvelles règles de remboursement des inhibiteurs de la pompe à proton (IPP).« Nous prévoyons que bien des personnes n’auront pas effectué le changement requis lors de l’entrée en vigueur des modifications en octobre », explique Vincent Forcier, directeur aux affaires publiques à l’AQPP.L’association craint que les pharmaciens aient à revivre la même situation difficile qu’ils ont vécue en janvier lors de l’abolition de la Règle de 15 ans.Par conséquent, elle a entrepris des discussions avec le ministère de la Santé et des Services sociaux (MSSS) pour trouver des moyens qui faciliteront la transition.Des mesures recommandées par l’INESSSDans son avis au ministre sur le remboursement des IPP, l’Institut national d’excellence en santé et en services sociaux (INESSS) lui a recommandé de mettre en place un plan de communication pour informer les assurés concernés et soutenir les professionnels de la santé.Il lui a aussi suggéré de développer des ordonnances collectives ou de permettre la substitution thérapeutique par les pharmaciens pour cette classe de médicaments.Des actions gouvernementales en coursLe ministre de la Santé, Réjean Hébert, a mandaté son ministère, la RAMQ et l’INESSS pour qu’ils informent les patients, les pharmaciens et médecins.Pour le moment, la RAMQ a publié des Infolettres à l’intention des professionnels de la santé concernés, notamment les pharmaciens propriétaires et ceux des établissements de santé.De plus, elle a envoyé aux pharmaciens propriétaires un document qui leur permettra d’informer les patients qui, parmi leur clientèle, sont concernés par ces changements.L’INESSS travaille, d’une part, avec le MSSS à l’élaboration d’une ordonnance collective provinciale et, d’autre part, avec la RAMQ pour identifier et évaluer la possibilité d’exempter de changement les patients atteints de dysphagie grave et ceux qui sont porteurs d’une sonde nasogastrique ou gastrojéjunale ayant besoin de recourir à des formes de Nexium ou de Prevacid FasTab.

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