Négociations: La FMRQ cherche l'appui du public

La Fédération des médecins résidents du Québec (FMRQ) sollicite l'appui du public dans ses négociations en vue de renouveler son entente collective avec le gouvernement. La FMRQ a recours à Internet, avec son nouveau site www.releveensante.ca, ainsi qu'aux médias sociaux.«Les médecins résidents veulent assurer leur santé physique, mentale et financière, mais aussi la santé et la sécurité de leurs patients. Et c'est avec une réorganisation de nos horaires de travail et une juste rémunération pour les services que les médecins résidents dispensent à la population que nous pourrons atteindre ces objectifs», déclare le président de la Fédération, le Dr Charles Dussault.Le médecin précise que depuis sa dernière rencontre avec le MSSS, le 13 octobre dernier, la Fédération n'a pas encore reçu d'offre en réponse aux demandes déposées le 4 mai 2010. «Bien qu'une rencontre soit prévue le 9 mars, rien n'indique encore que les demandes de la relève médicale trouveront une oreille favorable auprès du gouvernement.»Voici un rappel des demandes syndicales:Ramener les gardes de 24 h à 16 h «Les gardes de 24 h à l'hôpital sans dormir doivent devenir au plus vite chose du passé». De plus en plus d'études scientifiques témoignent des dangers liés aux gardes de 24 h consécutives en établissement, selon le Dr Dussault. La réduction du nombre d'heures consécutives de gardes à 16 h, selon lui, est une tendance à l'échelle mondiale, et des initiatives existent déjà au Québec en ce sens. Les médecins résidents ne travailleront pas moins d'heures, précise-t-il, ils continueront de dispenser des soins à la population pour le même nombre d'heures qu'avant. «Ils le feront tout simplement différemment». Hausser la rémunération «Les médecins résidents souhaitent retrouver le niveau de rémunération qui leur était accordé au début des années 2000, alors qu'ils recevaient une rémunération équivalant à la moyenne canadienne, poursuit le président de la FMRQ. Aujourd'hui, les 3 000 médecins résidents du Québec se retrouvent au dernier rang, avec un écart de près de 26 % avec la moyenne canadienne pour leurs collègues des autres provinces».

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